En quelques mois, Anne-Sophie Baier, fondatrice de la boutique So’Anne à Quingey, s’est vu être projetée sur la scène nationale. Elle reçoit, le lundi 7 juillet, au ministère de l’Économie à Paris, le second prix de l’innovation lors de la cérémonie des Trophées du Commerce 2025. Elle y a été félicitée en personne par la ministre du Commerce, Véronique Louwagie : « C’est une fierté personnelle, mais aussi pour tout le territoire », se réjouit Anne-Sophie Baier. En concurrence avec 12 entreprises et 9 associations venues de toute la France, elle a été récompensée pour un concept innovant mis en place dans sa boutique de prêt-à-porter féminin.
« L’ordonnance de style »
Diplômée en STAPS, Anne-Sophie travaille d’abord dans en tant que commerciale, avant d’avoir le déclic : « À 26 ans, lorsque j’étais enceinte de ma fille, j’ai décidé de tout plaquer pour me lancer dans ce qui est ma passion de toujours », raconte-t-elle. Elle ouvre sa boutique So’Anne à Quingey en 2011, avec la volonté d’un commerce local dans une logique de proximité avec les habitants. Le conseil en image est une partie intégrante de la boutique, si bien qu’en 2018 elle met en place un concept nouveau : « l’ordonnance de style ». Les clientes de la boutique sont amenées à répondre à un questionnaire en ligne, se concentrant précisément sur des questions liés à la morphologie et la personnalité. Elles prennent ensuite rendez-vous en boutique. À partir des données recueillies par le questionnaire, Anne-Sophie propose à ses clientes un panel de tenues personnalisées. La lauréate prône l’unicité de chacune et encourage à l’affirmer par le style vestimentaire : « Ce n’est pas du relooking, l’objectif est de proposer des tenues qui sont 100% en phase avec la personnalité et les traits de caractère de la cliente ».
Devenue une boutique incontournable pour les habitantes de Quingey et des environs, So’Anne attire les éloges des acteurs locaux comme de sa clientèle. Il est encore trop tôt pour mesurer l’impact concret de cette récompense sur la fréquentation, mais il ne fait pas de doute que « l’ordonnance de style » trouve déjà un écho envers les femmes en quête de conseils.
