Arc-et-Senans : Clap de fin pour Lux Salina !

Depuis 2016, le spectacle son et lumière Lux Salina illuminait la période estivale de la Saline royale d’Arc-et-Senans. Avec ses 7 tableaux vivants et plus de 200 figurants bénévoles pour la dernière représentation le 24 août, Lux Salina a marqué l’histoire de la Saline royale. Rencontre avec Dominique Landucci, le créateur du spectacle.

220
Bérénice, assistante et Dominique Landucci, créateur de Lux Salina. Crédit : Anthony Soares.

8 éditions, 94 représentations depuis 2016, Lux Salina a marqué l’histoire de la manufacture construite à la fin du XVIIIe siècle par Claude Nicolas Ledoux (1736-1806).

Ouvrir la Saline à la population locale

Tout a commencé avec l’arrivée du nouveau directeur, Hubert Tassy, qui a impulsé une belle dynamique pour la Saline royale. En 2015, il a proposé à Dominique Landucci, artiste peintre professionnel de métier, de créer un spectacle. « Et, dans le cahier des charges, c’était de faire participer toute la population locale qui avait un peu déserté la Saline », confie le père de Lux Salina, avant de poursuivre ; « De là, moi, je suis de Nice. Je connais Hubert Tassy qui était directeur de l’événementiel à la mairie de Nice, avec qui j’ai fait beaucoup d’événementiel depuis 1990. »

94 représentations, 1100 figurants…

Un spectacle son et lumière, avec des figurants, est ainsi né. Il permet de raconter en 7 tableaux l’histoire de la Saline. Au total, 1100 figurants sont passés au moins une fois dans l’une des 94 représentations du spectacle, et ce depuis la première édition en 2016. Le public était au rendez-vous, mais le 24 août, ce fut la dernière, en apothéose, avec plus de 200 bénévoles costumés… « On arrête pour différentes raisons, […] aussi parce que tout le matériel est en train de lâcher », confie Dominique Landucci. Et puis, l’idée était de faire revenir des locaux à la Saline, ce qui est aujourd’hui chose faite. Rappelons que l’an dernier, la Saline royale a battu son record de fréquentation avec 141 000 visiteurs. Dominique Landucci l’assure, « il n’y a pas de spectacle de remplacement. »