Résurrection. Comme le nom de cette rose créé par l’ancienne déportée Marcelle Dudach-Roset et le rosiériste Michel Kriloff, en souvenir des déportées de Ravensbrück à l’occasion des commémorations du 30e anniversaire de la libération de ce camp de concentration. Cette variété incarne l’espoir, la liberté et la paix. Le jardin du musée de la Résistance et de la Déportation, au coeur de la Citadelle porte désormais ce nom et compte de nombreuses roses qui viennent entourer la statue du Témoin de Georges Oudot, érigée en hommage à tous les déportés.
Ce jardin est la seconde réalisation du projet « les jardins de la Citadelle » qui vise à créer une série de jardins thématiques avec une identité culturelle et paysagère du site érigé par Vauban. « Grâce à des pratiques respectueuses de l’environnement, ces espaces favorisent la fertilité du sol, la biodiversité et une utilisation efficace de l’eau, notamment grâce à l’utilisation d’oyas (poteries permettant d’apporter les besoins en eau par capillarité). », explique la Citadelle. Chaque jardin est conçu comme un espace éducatif, offrant des informations sur les plantes à travers des panneaux d’interprétation, tout en servant de lieux de contemplation et de repos pour les visiteurs. Après le jardin Vauban et le jardin « Résurrection », d’autres jardins thématiques seront progressivement intégrés au paysage de la Citadelle.