L’ordre du jour ne prêtait pourtant pas à des échanges virulents entre l’exécutif et une partie de son opposition. Sur la quarantaine de rapports surtout technico-administratifs, il y avait peu de place à des échanges musclés…et pourtant ! (Lire l’article sur la passe d’armes autour de l’activité commerciale, journal de la semaine 23 en 2024, ndlr).
La loi impose la suppression des panneaux d’affichage de 12m² d’ici 2027. Pour Aurélien Laroppe « la diminution des affichages publicitaires doit se faire en harmonisation sur tout le territoire de GBM. Elle doit également limiter l’impact visuel et lumineux ». Pour autant, répond Ludovic Fagaut « l’affichage publicitaire est une filière économique qui représente des emplois. Nous sommes aussi, collectivités, annonceurs de ce réseau pour faire connaître nos événements. Comment ferons-nous pour faire les faire connaître à Dijon, à Mulhouse ou à Strasbourg si il n’y a plus d’affichages ».
Christophe Lime, vice-président en charge de l’eau en vient même à s’interroger « il faudrait interdire les publicités pour les eaux en bouteille » mais pas celles faisant la promotion de « La Bisontine » ! Les élus oublient dans leurs échanges les propriétaires de maisons qui accueillent ces panneaux d’affichage sur les murs de leur habitation….un revenu complémentaire parfois indispensable.
Le parc photovoltaïque des Andiers aura du retard
Un rapport était à l’ordre du jour du conseil communautaire : celui du parc photovoltaïque des Andiers à Chalezeule. Il a été retiré in-extremis de l’ordre du jour ! Prévue initialement pour être mise en service fin 2024, la centrale photovoltaïque des Andiers devrait produire 3500 MWh d’électricité par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 1800 habitants. Le projet est porté à 60% par la société Opale Energies Engagées et à 40% par GBM. Le permis de construire a été délivré. C’était sans compter sur l’idéologie politique d’une minorité d’élus actifs qui ne jurent que par la solution 100% publique et ne veulent pas contracter avec une société privée. Pendant ce temps, ce sont des milliers de MWh qui ne sont pas produit pour le bien de l’environnement et celui des habitants du territoire.