A 34 ans Thami Souza souhaite changer de vie et s'installer à Besançon

Ce dimanche 28 août, les Brésiliens avaient les yeux rivés sur leur écran de télévision pour regarder le premier débat de l’élection présidentielle qui aura lieu en octobre. Un rendez-vous qui a donné lieu à un vif échange d’insultes entre les deux principaux candidats, Jair Bolsonaro, président actuel et Lula, son prédécesseur. Depuis Besançon, où Thamiris Souza vit depuis près de 3 mois avec son petit ami bisontin, la situation est désolante. « C’est à l’image de ce que notre pays vit depuis trop longtemps. Les politiciens brésiliens sont honteux, corrompus dans l’ensemble et sans véritable engagement pour le pays. Le pire c’est qu’il n’y a aucun signe d’amélioration. De manière générale, les gens se sentent abandonnés avec des millions de chômeurs, un système éducatif public très mauvais et des tas d’autres problèmes. C’est irresponsable. »

Originaire de Paraty, ville située à 4h au sud de Rio de Janeiro, Thamiris Souza a découvert Besançon et la France cette année. Surprise par la beauté de la capitale comtoise, elle prépare son installation définitive dans le Doubs, à la recherche d’une vie meilleure mais aussi pour retrouver son compagnon. « Les visas ne sont valables que 3 mois, je vais repartir et apprendre correctement le français. Ensuite j’essaierai de trouver un travail. Au Brésil, les jeunes sont partagés entre la déception actuelle et l’espoir d’un avenir meilleur. Cette élection redonne un soupçon d’espoir, mais c’est insuffisant. Quand on parle de la France au Brésil, les musées et Paris viennent à l’esprit. Il y a des paysages que l’on n’imagine même pas !  Des montagnes grandioses, plusieurs cascades, des rivières et des lacs aux eaux cristallines… Besançon fait partie des plus belles villes que j’ai visité avec son architecture, les vues panoramiques, le Doubs et la Citadelle au-dessus de la ville. »

Une belle promotion pour la capitale comtoise puisque Thamiris Souza cumule les milliers (voire millions) d’abonnés et vues sur ses réseaux sociaux.

M.S