Il n’y aura eu que très peu de temps entre la vigilance et l’alerte. Moins de deux semaines pour être précie. Après avoir placé le département en vigilance à la mi-juin, le préfet du Doubs Jean-François Colombet a finalement revu sa position au vu de la dégradation très rapide de la situation sur notre territoire. Depuis le 26 juin, le Doubs et en alerte face à la situation climatique, pour une durée de trois mois. Dans un communiqué, il détaille ce choix.
« Le département du Doubs a connu une pluviométrie très déficitaire cet hiver. Le mois de février fut ainsi l’un des plus secs connu par le département avec un déficit de précipitations de 80 % par rapport à la normale saisonnière. ». Le printemps pluvieux a simplement profité à la végétation en développement. « Ces déficits ont empêché une recharge efficace des nappes d’eau souterraines, lesquelles sont actuellement à des niveaux inférieurs à la moyenne du mois de juin. La situation hydrologique est également préoccupante avec des débits des cours d’eau qui diminue très rapidement et des sols plus secs que la normale. », poursuit la Préfecture. Ajoutez à cela, les prévisions de Météo France d’une anomalie chaude modérée assez forte prévue sur les deux prochaines semaines.
Quelles sont alors les conséquences liées à ce classement en alerte ? Des restrictions d’eau principalement. Elles visent toutes les catégories d’usagers : entreprises, agriculteurs, collectivités, particulier. Pour ces derniers, il est interdit d’arroser son jardin ou ses plantes entre 8 h et 20 h, de faire fonctionner des fontaines d’ornement. Le nettoyage des véhicules est interdit sauf pour des pistes équipées de haute pression du système avec au moins 70 % d’eau recyclée. Pas de remplissages de piscines non plus, sauf la nuit ou s’il s’agit d’une remise à niveau ou d’un premier remplissage alors que le chantier a débuté avant les premières restrictions. Côté association et communes, les terrains de sport enherbés sont aussi restreints par l’arrêté entre 8h et 20h. Toutes les mesures sont à retrouver sur le site de la préfecture du Doubs.
La rédaction