La mairie de Morteau le précise, « plus de 2200 communes françaises pratiquent déjà l’extinction nocturne sans qu’aucune augmentation du nombre d’incidents n’ait été constatée. En réalité, 80 % des cambriolages ont lieu le jour. Au contraire, un sur-éclairage favorise les regroupements nocturnes et participe à l’augmentation de la vitesse des véhicules ». Cet argument potentiel balayé, en cette période où l’énergie est au centre de toutes les préoccupations, la question économique interroge. La ville comptait l’an dernier 1176 candélabres représentant une dépense de 87 000 €, équipements parfois anciens qui après cette phase de test seront remplacés par des luminaires LED, en priorité sur les axes principaux où leur puissance sera abaissée de 50 % de 23h à 5h du matin.
Avant cela l’expérimentation prévue s’effectue en partenariat avec le Parc naturel régional du Doubs Horloger afin de favoriser un éclairage public plus sobre, plus économe et plus responsable. Les arguments mis en avant son nombreux d’abord pour préserver le climat puisque l’éclairage public génère des gaz à effet de serre. Il perturbe aussi les horloges biologiques, ce qui peut causer des dérèglements hormonaux et des troubles du sommeil. C’est en fait toute la biodiversité qui est mise en péril par la pollution lumineuse la faune, la flore et tous les écosystèmes.
