Ils sont nombreux en ce début d’automne à parcourir bois, sous-bois et pâtures en quête des plus beaux spécimens de champignons. Parmi eux, près de chez lui à Chevigney-les-Vercel mais aussi autour de Valdahon et Vercel, Jérôme Cagnon fait partie des plus assidus. « Je vais aux champignons depuis que je sais marcher. J’accompagnais mon papa. Et depuis j’ai toujours continué… » confesse-t-il. Sans se prétendre expert, il est devenu un fin connaisseur et n’hésite pas à conseiller ceux qui le sollicitent pour s’assurer une sortie fructueuse. « Je n’hésite pas à les emmener avec moi ou à les accompagner autour de chez eux ». Un cueilleur qui toutefois avoue se garder quelques petits coins secrets « ceux qui me rappellent de beaux souvenirs d’enfance et les secteurs à morilles ». Ces dernières sont parfois là en mars avril avant de laisser place aux Saint-Georges, puis aux chanterelles et autres espèces toujours très prisées. « Cette année avec la sécheresse, on pouvait penser que le mois de septembre serait mauvais pour la cueillette mais après les premières pluies, avec un peu de décalage, cèpes, bolets et gris de sapins ont été au rendez-vous ». Il attend désormais avec impatience les trompettes de la mort, champignon qui malgré son nom est comestible. « Il est parfois difficile d’identifier ceux qui sont bons à consommer ou pas ». Sur la page Facebook Champignons de Franche-Comté dont il est modérateur, il joue donc la prudence. « A défaut d’une parfaite certitude, il faut être raisonnable et en cas de doute les jeter plutôt que les manger ». Un conseil que tous les novices doivent bien avoir en tête.
