Les 6 agglomérations au cœur de la Franche-Comté aux avant-postes des relations avec la Suisse
Dans un communiqué commun, Grand Besançon Métropole, le Grand Dole, la Communauté d’agglomération de Lons-le-Saunier, l’agglomération de Vesoul et les communautés de communes du Grand Pontarlier et du Val de Morteau rappellent qu’elles sont aux avant-postes des relations avec la Suisse et disposent d’un écosystème socio-économique qui dépend largement de cette position géographique.
La façade « Est » de Bourgogne Franche-Comté est ouverte sur l’extérieur
Les élus des 6 agglomérations rappellent l’importance du travail frontalier, croissant ; des relations industrielles, en développement ; des coopérations transfrontalières, ancrées et novatrices.
Des moyens adaptés de mobilités durables
« Si la situation géographique présente des atouts, elle est également porteuse d’exigences que l’Etat et la région Bourgogne Franche-Comté, par leurs compétences, doivent prendre en considération », soulignent les agglomérations du pôle métropolitain centre Franche-Comté.
Il s’agit en particulier de « mettre à niveau l’ensemble de l’offre ferroviaire, dans la pluralité de ses composantes, tant en termes d’infrastructures, d’équipements que de service aux usagers et de desserte ».
« Les enjeux de mobilité durable sont cruciaux pour l’avenir environnemental, social et économique du territoire Centre Franche-Comté ».
Tout en étant conscients de la donne financière et des difficultés des négociations en cours, les élus rappellent que des axes importants relient la Bourgogne Franche-Comté et la Suisse : la liaison Paris-Vesoul-Belfort-Delémont-Bienne ; la ligne reliant Besançon au nœud ferroviaire suisse de La Chaux-de-Fonds ; l’axe Paris-Dijon-Dole-Mouchard-Frasne vers Neuchâtel via Pontarlier et vers Lausanne via Vallorbe.
« Les représentants du Pôle métropolitain souhaitent un dialogue approfondi afin que soient définies des solutions pertinentes et pérennes en ce qui concerne l’ensemble des mobilités durables par le rail et la route » conclut leur communiqué commun.
Si chaque axe peut se heurter à des difficultés spécifiques, c’est une réelle volonté politique qui doit primer pour faire en sorte que la Franche-Comté ne soit pas un territoire isolé dans ses relations avec la Suisse, entre l’Alsace et la région Rhône-Alpes.
Ce message sera certainement porté haut à Berne par Benoît Vuillemin, le Maire de Saône, présent dans la délégation française qui accompagne le Président de la République.