Les plus grands vététistes du monde reviennent pédaler dans la Vallée de la Loue le 1er et 2 octobre ! Pour cette 24e édition l’Extrême sur Loue retrouve sa forme d’avant Covid et surtout le précieux label « Marathon Séries UCI ». Le plus haut grade en termes de difficultés, seules 7 épreuves au monde de Moutain Bike sont classées au même rang. « Nous sommes l’une des dernières courses de la saison et l’épreuve rapporte beaucoup de points, ça peut -être déterminant dans le classement final du championnat du monde. Les meilleurs athlètes ont répondu présent », confie Flora Bassenne, chargé de la communication de l’événement. Preuve de l’impact du label, les courses féminines licenciées et non-licenciées comptent déjà 10 inscrites alors qu’elles étaient 6 au total l’an dernier. L’Ornanaise Estelle Morel s’était imposée.
Des athlètes de toute l’Europe
L’incertitude liée à la crise sanitaire avait été l’un des facteurs importants de ce manque de coureuses. Le pass sanitaire était obligatoire mais selon Flora Bassenne, le format de la course attire plutôt les hommes : « en Moutain Bike les femmes aiment bien les courtes distances. On est sur du marathon à vélo les hommes étaient une soixantaine rien qu’avec la course de licenciés. »
A l’Extrême sur Loue, la proximité entre athlètes de haut-niveau et amateurs plaît et attire les passionnés. Avec des épreuves ouvertes aux non-licenciés, dont le départ est différé de quelques minutes, chacun peut s’exercer et affronter les meilleurs vététistes de la planète. « Les randonneurs sont issus de la région majoritairement quand les licenciés viennent de partout dans le monde. Il y a beaucoup de Suisse, d’Allemands ou de Belges. Les Français sont très nombreux aussi, surtout chez les non-licenciés. »
300 enfants, plus de 2000 personnes
Avant la compétition, le grand rendez-vous du vélo débutera d’abord avec les petits samedi 1er octobre. La Mini-Xtrem cartonne chaque année et l’an dernier près de 150 enfants entre 4 et 10 ans s’étaient retrouvés sur les pistes. Les organisateurs vont encore plus loin avec la Draisienne. « Sur un mini-parcours, des enfants de 2 à 4 ans peuvent s’initier au vélo. Il y a les courses sans classement et plusieurs animations autour pour que les petits profitent un maximum. Près de 300 enfants sont attendus cette année. « Il y a près de 2000 personnes fidèles qui reviennent d’une année à l’autre », assure Flora Bassenne. « Les inscriptions se terminent une semaine avant l’événement pour ajuster au niveau des repas. S’il y a une vague de 500 – 700 personnes en plus, nous savons nous adapter, il y a de la place. »
Massages, douches, cadeau… L’organisateur veut choyer ses participants pour devenir un rendez-vous incontournable. « Il n’y aura peut-être pas de lavage vélo avec les restrictions d’eau. Nous sommes près de 450 bénévoles pour gérer l’événement. Le départ, les ravitaillements, la sécurité… rien que pour orienter les participants, il faut une centaine de personnes ! »
Le VTT n’est pas le seul maître des lieux. Le samedi, des randonnées y compris en nocturne sont proposées. Il y aura également du Gravel durant ce week-end de vélo dans la vallée de la Loue. Un mix entre le VTT et le vélo de route sur deux parcours de 56 et 82 kilomètres. « Cette année nous avons changé tous les itinéraires. Le coach responsable des parcours aime rappeler que ce n’est pas la « Facile sur Loue » mais qu’il y a bien le mot « Extrême » ! », sourit Flora Bassenne.
De Flagey à Vernierfontaine en passant par Lods ou Mouthier-Haute-Pierre, les différents lieux de passages offrent aussi au rendez-vous un cadre à la hauteur de la difficulté !
M.S
