80 millions d’euros investis pour l’excellence
Il faudra attendre 2027 pour que le campus Bouloie-Temis trouve son plein épanouissement et tente d’attirer de plus en plus d’étudiants. Ils choisiront Besançon pour l’excellence des enseignements, un écosystème conciliant recherche fondamentale et recherche appliquée. Il reste à rendre la capitale comtoise plus attractive pour des entreprises privées, sources de richesse économique et démographique.
Si la qualité de vie y est exceptionnelle, elle ne suffit pas à attirer les talents et les entreprises.
Un campus réhabilité
C’est l’exemple de l’UFR SJEPG (pour Sciences Juridiques, Economiques, Politiques et de Gestion). Le bâtiment central et l’amphithéâtre Gaudot ont été totalement repensés en intérieur comme sur l’enveloppe extérieure. D’un coût de 7,6 millions d’euros, le nouvel ensemble offre de nouvelles salles de cours ainsi que des espaces modulables dans le bâtiment central grâce à l’ajout d’un étage supplémentaire. L’amphithéâtre Gaudot a été repensé techniquement, mieux sonorisé, plus lumineux. Il a été optimisé pour un meilleur confort de travail des étudiants tout en améliorant les performances énergétiques.
Inauguration du « learning center » Claude Oytana
Il porte le nom du physicien chercheur, décédé en 2013, qui fut président de l’Université de Franche-Comté de 1996 à 2001.
Le coût de 6,5 millions d’euros intègre une bibliothèque de 300 places assises, des salles de travail collectives et des box individuels, L’espace est un lieu de rencontre entre les étudiants de toutes les formations. Au centre névralgique du campus, il comprend également un OpenLab de 200 m², une salle d’immersion en réalité virtuelle et des ateliers équipés d’imprimantes 3D et de découpe laser…
Un dispositif innovant pour les formations d’avenir
L’Université de Franche-Comté est la première en France à accueillir un tel espace pour des cours sur le relief en géologie, les études de terrain en écologie, la réalisation de maquettes en électronique, anatomie ou sciences de la terre. Un lieu d’apprentissage du monde de demain !
« OpenLab », « FabLab », « Learning Center », tous ces anglicismes pour identifier un « centre d’apprentissage » ! L’Université française devrait être la garante de la langue de Molière et non le lieu d’expression d’un nouveau langage ésotérique où l’entre soi règne en maître !