Région. Des enfants de l’école de Blamont font vivre la Tante Arie grâce à un film

Une vingtaine d’écoliers en CM1 et CM2 tournent un film sur la légende de la Tante Arie dans le village de Blamont. Accompagné de Gabrielle Alexandre, artiste diplômée des Beaux Arts à Marseille, ils l’ont réalisé de A à Z.

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tournage d'un film par les élèves de CM1-CM2
Les enfants de l'école de Blamont pendant le tournage du film. ©Gabrielle Alexandre

Tout juste diplômée des Beaux-Arts de Marseille, Gabrielle Alexandre revient dans sa région natale pour tourner un film sur la légende locale Tante Arie. Avec les vingt-deux enfants de l’école de Blamont et leur professeur, l’artiste en résidence voulait  » créer un projet pour que les enfants puissent découvrir plusieurs univers, l’écriture, le jeu d’acteur, la technique de production, et leur faire essayer différentes disciplines « 

Un projet lancé par les Atelier Médicis

Gabrielle Alexandre fait partie du programme national Création en Cours, par les Ateliers Médicis. En partenariat avec le ministère de la Culture et de l’Éducation Nationale, les artistes doivent créer un projet artistique avec des élèves de CM1 ou CM2.  » J’ai postulé pour faire le projet dans trois départements, et j’ai été prise dans le Doubs ou l’école de Balmont s’était inscrite, c’est comme ça qu’on a commencé « , confit Gabrielle.

Un projet réalisé avec les écoliers

Du scénario, en passant par les costumes, au tournage, les élèves de l’école de Blamont ont tout réalisé eux même.  » Ils s’étaient renseigné avant sur la Tante Arie, ensuite on a fait des séances pour écrire le scénario ensemble. En cinq demi journée c’était écrit, et ensuite on a tourné dans leur village « , explique la réalisatrice.

Le tournage s’est bien passé, malgré les demandes des enfants pour participer le plus possible au film, la diplômée a dû s’adapter, elle qui est habituellement accompagnée d’une équipe  » les enfants voulaient tout faire, c’était parfois un peu difficile de gérer les demandes. C’était aussi difficile de bosser sans équipe d’habitude je gère plus la partie artistique que technique, du coup de mon côté j’ai appris autant qu’eux « , glisse Gabrielle.