7000 élèves en écoles élémentaires
Ils sont répartis dans 404 classes des 63 écoles élémentaires de la Ville. Annaïck Chauvet, adjointe en charge de la transition écologique et des bâtiments, a insisté sur les travaux entrepris depuis le début du mandat « 60 millions d’euros pour les écoles et les crèches sur la durée du mandat, soit 10 millions par an ». Elle a cité 4 écoles élémentaires ayant fait l’objet de rénovations extérieures ou intérieures pour garantir plus de fraîcheur dans les salles et des cours de récréation végétalisées. Les écoles Kennedy et Boulloche ont même un bilan énergétique positif (panneaux photovoltaïques, isolation extérieure, généralisation des ampoules led…). A l’école Kergomard, l’agence bisontine d’architectes a pensé un toit végétalisé.
« On va au parc »
Les enfants s’approprient les nouveaux équipements. Fabienne Brauchli, l’adjoint en charge des espaces verts : « les enfants ne sortent plus en cours de récréation…mais au parc » souligne-t-elle. A la demande des enfants, les espaces de l’école Brossolette ont été aménagés en lieux de calme et de discussion. Il y a même un semblant de bateau de pirate ! La municipalité a évolué sur les cours d’écoles dégenrées « on garde bien entendu les jeux de ballon » garantit Fabienne Brauchli, insistant sur le fait que les filles « aussi » jouent au ballon !
Sécurité aux abords des écoles
Benoît Cypriani, l’adjoint à la sécurité et la tranquillité publique a rappelé que cette rentrée s’est faite en concertation avec les parents d’élèves pour assurer la sécurité des enfants. La borne installée dans la rue Baille (école des Chaprais) a eu l’assentiment des parents d’élèves. L’accès à l’école de Velotte reste problématique (feux mal adaptés et rues très étroites). Un travail d’amélioration sur les feux rouges devrait offrir plus de sécurité aux enfants et aux parents. L’adjoint à la sécurité ajoute, (pour les écoles de la Boucle) que les parkings publics souterrains et en surface sont gratuits pendant 1 heure, l’occasion pour les parents de ne pas se garer sur les trottoirs…
260 élèves n’ont toujours pas de place à la cantine et en périscolaire
Ludovic Fagaut (Besançon maintenant) s’est insurgé dans un communiqué sur l’absence de solutions pérennes pour des centaines d’enfants. Claudine Caulet, l’adjointe à l’éducation tente bien de donner des explications. Au 4 septembre, il manque une vingtaine d’animateurs périscolaires malgré les efforts entrepris sur l’attractivité de cette mission. Elle insiste sur trois freins principaux : la Loi impose 1 encadrant pour 14 enfants en maternelle et 1 encadrant pour 18 enfants en élémentaire ; la capacité de production de la cuisine centrale qui sature et les espaces insuffisants pour accueillir les enfants à la cantine. Claudine Caulet demeure malgré tout optimiste pour le mois de septembre « si nous trouvons les 20 animateurs manquants, nous devrions accueillir…presque tout le monde ! »
« Manger bon, propre et juste »
L’adjointe à l’éducation affirme que la Ville de Besançon « va au-delà des exigences de la loi Egalim ». Les assiettes des écoliers bisontins représentent un budget de 1,4 million€ par an, essentiellement avec des produits locaux.
Anne Vignot a la mémoire courte. Dans sa présentation, la Maire parle de « 40 ans d’une trajectoire qui ne se résout pas du jour au lendemain » ajoutant même « on n’a pas fait assez avant ce mandat » oubliant que Claudine Caulet était aux manettes des écoles et Anne Vignot en charge de l’environnement et de la transition énergétique depuis 2014 !
Au crédit de la municipalité, le nombre de « laissés pour compte de la rentrée » diminue. On peut espérer une situation revenue à la normale avant…2026 !
