Devant plusieurs centaines d’invités et les volontaires du Service National Universel (SNU), le Préfet a souligné l’importance de la Nation « qui n’est pas seulement une condition. Elle est une réalité puissante que nous détenons collectivement ».
Une autre jeunesse à l’honneur
Les chaînes d’info en continu avaient fait la part belle aux « jeunes des quartiers » qui ont brûlé, saccagé, pillé pendant 5 nuits consécutives. Pour certains, victimes d’une société ultralibérale dont ils sont exclus, pour d’autres victimes d’un système éducatif défaillant !
La réalité se trouve plutôt dans une société en perte des valeurs fondamentales qui fondent la Nation. Jean-François Colombet a eu raison de les rappeler.
Il y a une autre jeunesse, instruite, respectueuse, attentionnée, fidèle et polie. Elle a été mise à l’honneur dans le Doubs et dans l’Académie de Besançon.
C’était déjà celle-là applaudie le 3 juillet au Kursaal lors des « Victoires de l’Ecole ». Et encore cette jeunesse du cœur et de l’esprit dans les 120 volontaires du SNU (dont 70 jeunes femmes) qui ont chanté La Marseillaise a capela dans les jardins de la Préfecture et défilé le lendemain sur l’Avenue de l’Helvétie. Dans une période de morosité, tous ces jeunes donnent confiance dans l’avenir.
L’ordre et la sécurité applaudis pendant le défilé
Garants de la sécurité de tous, garants de nos libertés individuelles et de la cohésion nationale, policiers et gendarmes ont défilé sous des applaudissements nourris de la population venue en nombre célébrer la fête nationale.
Garants également de notre sécurité, les soldats de la 1ère division, appartenant à une armée, creuset du modèle d’assimilation français, a largement fait oublier le bruit lointain d’une « casserolade » bien peu respectueuse de la fête de la concorde.
La chaude soirée estivale s’est poursuivie avec Vivaldi et l’orchestre Victor Hugo sur la place du marché avant le traditionnel feu d’artifice qui a embrasé le ciel bisontin.
Le 14 juillet n’est pas seulement une fête en famille ou entre amis où la danse se perd dans les vapeurs de bière. La Fête nationale est surtout la mémoire d’un vieux pays aux racines millénaires, une nation qui a porté les esprits les plus cultivés, un pays qui a longtemps éclairé le monde et qui peut encore briller longtemps.
Yves Quemeneur