Sur les hauteurs du Département auquel il a donné son nom, le Doubs prend sa source, à Mouthe précisément puis sillonne des paysages verdoyants, entre champs et forêts. Un décor de carte postale pour une rivière qui ici est peu large, de 8 à 15 mètres et de faible profondeur. Comme partout évidemment, il a fallu au fil des siècles que les hommes s’organisent pour pouvoir passer d’une rive à l’autre puisqu’elle constitue certes un outil exploité pour sa force motrice mais aussi un obstacle à la circulation. Ce sont d’abord des gués qui ont été empruntés, c’est-à-dire les endroits peu profond du cours d’eau, qui permettaient le passage à pied. Il y a aussi eu des passeurs munis de barques et barges. Mais peu à peu, pour plus de confort des passerelles ont été construites puis des ponts en bois qui vont peu à peu à leur tour laisser place à des ouvrages de plus en plus solides. Ils se sont établis près des lieux stratégiques de passage, évitant ainsi de longs détours à ceux qui se rendaient sur la rive opposée. Au fil du temps, le commerce, les échanges et les déplacements se développant ont conduit à l’édification d’ouvrages en pierres plus nombreux et pérennes dans le temps. A l’occasion de sa bourse toutes collections organisée à Chaffois le 7 avril, le Club des Collectionneurs du Mont d’Or présidé par Christian Guyon propose une exposition sur les ponts sur le Doubs, événement accompagné de la publication d’un livret où les lecteurs retrouveront de nombreuses photos.
Une expo et un livret sur les ponts enjambant le Doubs
Ces ouvrages construits au fil des siècles en fonction des usages attendus ont beaucoup évolué avant de devenir les ponts que l’on connait aujourd’hui dans le Haut-Doubs.