Haut-Doubs. Vœux du maire de Pontarlier : à quoi doivent s’attendre les habitants en 2025 ?

Le Tour de France, le centre aquatique, l’îlot Lallemand, la santé, les différents schémas directeurs ou encore le Super Comice sont autant de sujets abordés par Patrick Genre à l’occasion de ses vœux. Malgré une situation particulière pour le budget, 2025 devrait se poursuivre dans la « continuité » de 2024.

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©Cassandra Tempesta

Avec un quatrième mandat à son actif, Patrick Genre, maire de Pontarlier et président de la CCGP, est un habitué de présentation des vœux à la population. Ce vendredi 10 janvier, il est revenu en une heure sur 2024 et a abordé les grandes lignes de 2025, qui devrait être l’année de la « continuité ».

Établir un budget dans un contexte particulier

Si en un an, le contexte géopolitique n’a pas beaucoup évolué « avec des conflits dans le monde qui continuent de meurtrir et qui ont des conséquences sur l’activité économique », Patrick Genre a surtout relevé l’instabilité politique nationale. « Nous devons penser un budget sans avoir aucun budget national. Nous ne savons pas les mesures qui seront prises par la Loi de Finances et donc nous ne connaissons pas les impacts sur les collectivités locales. La difficulté qui est la nôtre est d’imaginer un budget pour continuer à investir et imaginer l’avenir. Nous allons certainement devoir réaliser des arbitrages ».

Des travaux prévus pour le centre aquatique et l’îlot Lallemand

L’année 2025 marquera le début des travaux avant la fin du premier semestre d’un projet d’ampleur, le centre aquatique, dont l’emplacement est prévu à côté de l’Espace Pourny. Au centre-ville de Pontarlier, il faudra dire adieu à l’îlot Lallemand et l’appeler désormais « L’Agora des Remparts ». Une médiathèque de 1000m2 verra le jour et le parking deviendra un « lieu de vie ». 

Pour ce qui est de la maison Chevalier, « nous avons quasiment conclut un cahier des charges. Un appel à projets va être lancé et la consultation sera faite dans les mois à venir », souligne Patrick Genre. Le maire a également rappelé les différents schémas directeurs avec des investissements sur quinze ans tels que 100 millions d’euros pour l’eau potable et l’assainissement au niveau intercommunal, et 60 millions d’euros au niveau communal pour le schéma directeur immobilier énergétique prévus « pour les 125 000 m2 de bâtiments que possède Pontarlier ». 

Le maire a tenu à avancer un chiffre en abordant le schéma de cohérence territoriale (SCOT) : « Nous avons une vision d’ici à 2040. Selon l’Insee, il y aura 15 000 habitants en plus dans le Haut-Doubs. Si nous devons accueillir, comment le ferons-nous ? La réponse du SCOT est d’envisager le territoire dans son développement. Bien sûr nous construisons, car si on ne le fait pas, il y aura un accroissement du prix au m2 ».

« Offrir un rythme événementiel important »

Après avoir développé les différents investissements, Patrick Genre s’est attardé sur les différentes animations qui rythmeront 2025. « On va continuer d’offrir un rythme événementiel important ». C’est sans nul doute l’arrivée d’une étape du Tour de France le 26 juillet, veille de l’arrivée sur les Champs-Elysées, qui constituera le point clé de l’année à Pontarlier. « Mais il n’y aura pas que le 26 juillet », souligne Patrick Genre.

2025 marquera les dix ans de la Ponta’Beach. La Haute Foire, les Grandes Estivales, la fête interculturelle seront de retour cette année, sans oublier le Super Comice le 25 octobre. « On a un panel d’évènements qui font aussi la richesse patrimoniale », assure le maire.

La santé, « élément majeur du territoire »

Patrick Genre a terminé ses voeux en abordant la question de la santé. « Il faut que nous soyons conscients que la santé est un élément majeur du territoire. On doit avoir une offre de santé adaptée à l’attractivité du territoire. On se bat pour que le CHIHC (centre hospitalier intercommunal de Haute-Comté) soit en coopération avec le CHU ». Le maire a souligné la nécessité de travailler la relation entre la médecine hospitalière et la médecine de ville. « La création d’une médecine de garde portée par la CPTS (communauté professionnelle territoriale de santé) a permis de diminuer de 20 à 30% la fréquentation des urgences ».