Un projet à long terme
La déconstruction des barres des 408 s’intégrait dans le nouveau plan de rénovation urbaine de Besançon (NPRU). Ce plan impose aux collectivités un délai avant d’envisager un nouveau programme d’urbanisme. Il prévoit également une implication plus forte des habitants dans la co-conception de nouveaux quartiers.
« Ce projet va mettre des années à voir le jour » s’inquiétait tout de même une élue de l’opposition présente à la réunion d’information.
Des objectifs ambitieux à la clef d’un territoire résilient
Le projet met en avant « la durabilité du territoire ». Selon Aurélien Laroppe, Adjoint en charge de l’urbanisme à la Ville de Besançon « Avec le projet Grette-Brulard-Polygone, nous voulons inverser les priorités de l’urbanisme. Au lieu de construire et ensuite de faire les aménagements paysagers, nous voulons au contraire construire dans un environnement déjà paysagé ».
Il s’agit également de « repenser les logements ». Dans les scénarii proposés, la priorité est rendue à des constructions plus respectueuses de l’environnement et faisant la part belle aux mobilités douces.
Troisième objectif, « la parole aux citoyens ». Le projet est amendable par les habitants au cours d’ateliers de travail qui se dérouleront entre janvier et mars 2023, avant l’enquête publique prévue à la rentrée 2023.
Simple outil de communication ou réelle volonté d’impliquer les bisontins dans leur ville de demain, les premiers éléments du projet présentés le 10 octobre à la maison de quartier sont plutôt enthousiasmants. En proximité des quelques 2 500 militaires travaillant dans les casernes environnantes, les maquettes du futur quartier font cheminer des collines du Rosemont à l’orée de la forêt de Chailluz : La nature est urbaine à Besançon.
Rendez-vous au printemps 2023 pour constater la réalité du projet.