« 27 janvier 1945…26 janvier 2024 ! Il y a 79 ans presque jour pour jour, un jour de shabbat comme cette année, les soldats de l’Armée rouge entraient à Auschwitz Birkenau, dans la Pologne occupée par l’Allemagne nazie. Il n’y restait qu’environ 7000 personnes, survivants incapables de marcher, abandonnés par les nazis ». C’est dans ces termes que Marc Dahan, le représentant de la communauté juive de Besançon a célébré la Journée mondiale de l’Holocauste.
La Citadelle de Besançon, un lieu de mémoire des horreurs…de toutes les horreurs
Pour Marc Dahan, « choisir la Citadelle de Besançon pour commémorer l’indicible des crimes nazis, a une dimension symbolique, à quelques pas des poteaux d’exécution des résistants Francs-Comtois et en face du Musée de la Résistance et de la Déportation ». Il rappelle aussi « la progression inédite de l’antisémitisme qui doit avoir une réponse politique, sécuritaire et judiciaire implacables ».
Compréhension, tolérance et amitié entre les nations. Ce sont les objectifs poursuivis par cette journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité. Marc Dahan poursuit « Si Auschwitz apparaît le symbole du pire crime contre l’humanité, d’autres hélas l’ont suivi au cours du XXe siècle, au Cambodge, au Rwanda ou en Yougoslavie ».
« Le devoir essentiel d’entretenir la mémoire du génocide revient à l’Education nationale » conclut Marc Dahan qui remercie les nombreux professeurs d’histoire qui s’investissent dans la transmission de l’histoire de la Shoah, parfois au péril de leur vie. Les actes antisémites n’ont jamais été aussi nombreux en France depuis le 7 octobre dernier. Que la mémoire de l’horreur nazie ne s’éteigne jamais.