Le salon, consacré à l’avenir professionnel des jeunes, peine à concurrencer Studyrama qui a fêté en novembre dernier sa 17ème édition à Besançon. Il reste que le Salon de l’Étudiant est un rendez-vous incontournable, s’inscrivant dans la période des Portes Ouvertes des établissements supérieurs d’enseignement. Une façon d’éclairer son projet d’orientation et trouver les voies de l’avenir. Dès 10h, les allées du salon grouillaient de visiteurs. Peu de simples curieux mais des jeunes réfléchissant sérieusement à leur parcours d’études.
10 pôles d’intérêt pour les jeunes
Certains proposent directement un emploi et une formation. On les retrouve dans les métiers de la fonction publique (DGFIP), de l’armée (Armée de Terre, Marine, Armée de l’Air, gendarmerie, administration pénitentiaire…). Les lycées publics insistent sur leurs formations post-bac en statut scolaire ou en alternance. Excellence Pro Franche-Comté met en avant les établissements d’enseignement supérieur de l’enseignement catholique.
Du bio-médical à l’industrie en passant par les formations autour des sciences de l’ingénieur (SUPMICROTECH) et les formations supérieures proposées par l’Université Marie & Louis Pasteur (ex-université de Franche-Comté), l’offre était large démontrant l’attractivité de Besançon dans toutes les filières de formation.
On regrettera encore le peu d’engouement pour les métiers industriels malgré les efforts entrepris par l’UIMM. » Je fabrique mon avenir « beau slogan dans une région historiquement industrielle et qui a les capacités à le redevenir.
L’Administration pénitentiaire peine à recruter. L’image du métier de « gardien de prison » est écornée alors que les « surveillants pénitentiaires » ont un vrai rôle d’accompagnement des détenus.
Les formations dans les métiers manuels retrouvent une nouvelle jeunesse avide de trouver l’excellence dans leurs mains.
Au final, un salon de l’optimisme, tant les jeunes visiteurs semblent curieux et gourmands de leur future formation. Il ne reste plus qu’aux entreprises et aux autorités publiques à faire de Besançon et plus largement de la Franche-Comté une terre d’entrepreneurs, d’industriels et de commerçants. Les métiers du tertiaire et du back-office n’existent que parce qu’il existe des industries.