Dans la nuit de mardi à mercredi, des personnes armées ont tiré sur l’enseigne Monsieur Barber installée au 18 rue Rivotte, au milieu de la nuit. Une enquête a été ouverte, confiée à la division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS). Une quinzaine de douilles correspondant à celles utilisées pour un fusil d’assaut ont été retrouvées. Est-ce un message, ou le début d’un nouveau règlement de compte ? Comme le rappelle l’Est Républicain dans son édition du 16/01, « […] d’après les mandats publiés sur internet, le gérant de la société visée est le frère d’une figure du banditisme à Besançon. L’aîné, Mohamed Mordjane, a été condamné le 20 décembre 2024 à 30 ans de prison ferme, pour le meurtre d’Houcine Hakkar […] ».
Rapidement à l’annonce de ces nouveaux tirs, le monde politique s’est emparé du dossier. Le chef du groupe d’opposition Besançon Maintenant, Ludovic Fagaut, déplore une nouvelle fois l’absence de caméras de surveillance sur les lieux. « Cet événement doit reposer de façon claire la question des moyens mis à la disposition de la sécurité des Bisontines et des Bisontins. Nous demandons que la vidéoprotection soit renforcée dans tous les quartiers mais aussi et surtout que la municipalité revoit sa position sur la question de l’armement et les missions de la police municipale. Elle est désormais indispensable. », écrit l’élu.
