C’est un événement inédit qui s’apprête à avoir lieu sur « ce chemin du train qui a plus de 20 ans ». Le premier semi-marathon se déroule le 24 août, permettant aux coureurs de découvrir les fabuleux paysages de Pontarlier à Gilley. « On est sur un très beau cadre », sourit Roger Viennet, secrétaire et trésorier à l’association Veloloisirs Gilley, qui organise l’événement. Deux formules sont proposées : le semi-marathon de 21 km et 10 km de Lièvremont à Gilley. Pour cette première édition, les bénévoles espéraient recevoir 400 inscriptions pour le semi-marathon. Pari réussi, puisque 470 coureurs participent à
l’événement, et 165 pour le 10 km. « On aurait jamais cru avoir 600 personnes sur les deux courses à un mois de l’événement », se réjouit l’intéressé, poursuivi par Jean-Louis Perrin, autre organisateur « on a deux, trois pointures. On récupère des anciens sportifs de haut niveau ». La course reste accessible à tous les publics, y compris au handisport. Pour le semi-marathon, les organisateurs limitent la jauge à 600 coureurs.
Amener de la vie dans le village de Gilley
Par le passé, les organisateurs ont tenté de réaliser des bike and run mais « ça ne marchait pas. Là on sent que ça mord. L’objectif est d’amener de la vie dans le village de Gilley ». Pour cela, une randonnée pédestre est organisée sur le site d’arrivée avec trois parcours, 8, 10 et 13 km. Un speaker officiel animera l’arrivée. Un marché local sera tenu par des associations, commerçants et artisans. Le comité de fêtes met en place des jeux pour enfants et des structures gonflables. Un repas sera « fait maison par un chef retraité », avec un nombre d’assiettes limitées. Des animations musicales sont prévues tout au long du parcours. Si le départ du semi-marathon est programmé à 10h au parc des Ouillons à Pontarlier avec une arrivée prévue pour 13h, les festivités sont conçues pour durer la journée. « On voudrait que ce soit une réussite afin que ça prenne de l’ampleur. L’objectif est d’être homologué par la fédération d’athlétisme. Dans tous les cas, ce semi-marathon sur le chemin du train est un bon entraînement pour celui de Lyon, qui aura lieu quelques semaines plus tard », encourage Roger Viennet.
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