Habitat et Energies renouvelables : les solutions de Ludovic Fagaut

La nature a besoin de technologies comme la technologie ne doit pas s’affranchir de la nature. C’est en résumé ce que propose Ludovic Fagaut. Le chef de file de l’opposition LR  à la Métropole veut s’affranchir de l’idéologie verte de décroissance et souhaite un plan global des ENR pour le Grand Besançon.

885

En contestant les projets de la municipalité, Ludovic Fagaut est d’abord revenu sur l’historique du mini-parc éolien de Nancray. « Le niveau d’endettement de cette commune du plateau ne doit pas cacher l’opposition d’un collectif de 900 personnes à ces éoliennes plus hautes que l’émetteur de Montfaucon ». Initialement prévu pour accueillir 7 éoliennes, le retrait de la commune de Gennes ramène le projet à 3. « L’énergie éolienne participe à l’artificialisation des sols (la fondation d’une éolienne, c’est environ 600 tonnes de béton NdlR). Le projet va entraîner l’abattage de nombreux arbres et impacter durablement la qualité du marais de Saône qui alimente la source d’Arcier, principale ressource en eau de Besançon ». Ludovic Fagaut argumente également sur la faible production d’électricité générée. « En moyenne, le territoire grand bisontin connaît 53 jours de vent/an. »

L’élu d’opposition souhaite un débat de fond sur les énergies renouvelables pour en extraire un schéma directeur, adaptant chaque source d’énergie renouvelable à chaque territoire. « Grand Besançon a la capacité de produire de l’énergie renouvelable à condition d’une consommation par la population du territoire et d’une concertation avec celle-ci ».

Un plan trop ambitieux en regard de l’absence de foncier

Pour Ludovic Fagaut, le plan local d’habitat proposé par Grand Besançon ne répond pas à l’objectif de gagner de nouveaux habitants sur un espace plus réduit lié à la loi « Zéro Artificialisation Nette ».  » On a déconstruit des barres d’immeubles en hauteur aux 408 ou à Planoise et on reconstruit les mêmes logements en hauteur comme dans l’éco quartier Vauban… politique absurde ».

Pour l’élu LR de Besançon, « la politique de renaturation à tout va de la Présidente-Maire de GBM prive le territoire bisontin des réserves foncières pour le développement économique, au bénéfice des territoires mitoyens. La loi ZAN ne devrait pas toucher directement Besançon, compte tenu de l’importance des friches existantes (industrielles et d’habitat). », rappelant l’exemple du projet immobilier à la Grette-Brûlard-Polygone.

Yves Quemeneur