Le cyclone Chido a ravagé Mayotte ce 14 décembre. On dénombre à ce jour une vingtaine de morts et de nombreux dégâts matériels. Bien que l’archipel est à plus de 7 000 km mais sa situation ne laisse pas indifférent le Haut-Doubs. La Croix-Rouge française indique que des dons peuvent être versés sur leur site internet. Pour les personnes moins à l’aise avec l’informatique mais qui veulent quand même être solidaires, il est possible de se rendre dans les locaux de l’Unité locale de Pontarlier et du Haut-Doubs forestier, Place Jules Pagnier, du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h, pour y déposer un don. Au moins trois bénévoles de cette unité locale vont également se rendre directement sur place.
De son côté, le collège de La Source à Mouthe va organiser différentes actions juste après les vacances scolaires pour récolter des fonds avant de les reverser à La Croix Rouge. Des gâteaux confectionnés par le personnel du collège seront vendus au sein de l’établissement. Une tombola sera également réalisée. « On va faire appel aux commerçants du secteur pour offrir des lots. Deux réunions parents-profs sont organisées à la rentrée et permettront aux parents d’acheter des tickets de tombola », précise Stéphanie Coulon, principale adjointe du collège. Certains élèves souhaitent confectionner d’autres petits objets afin de les mettre en vente : bracelets, cartes de voeux etc. Ce n’est pas la première fois que le collège de Mouthe est solidaire. Des initiatives similaires avaient déjà été mises en place il y a deux ans pour les sinistrés en Turquie.
La CCGP vote une subvention exceptionnelle de 3000€
Lors du dernier conseil communautaire du 19 décembre, la Communauté de Communes du Grand Pontarlier (CCGP) a voté à l’unanimité une subvention exceptionnelle de 3000€ pour venir en aide à Mayotte.
« On est très nombreux à avoir une pensée pour ce qui se passe à Mayotte. C’est une catastrophe. Alors [3000€] c’est peu, c’est beaucoup, faut le faire, faut pas le faire… je pense aussi que c’est pour marquer notre solidarité et avoir une pensée pour ces personnes qui sont dans la plus grande des misères », souligne Patrick Genre, président de la CCGP.