Parlons chiffres. Le volume de trois piscines olympiques est nécessaire chaque jour pour alimenter les 10 communes de la CCGP et 16 communes extérieures, soit plus de 37 000 habitants. Ces 8 500m³ prélevés sur 7 captages transitent par environ 210 km de réseaux, 15 réservoirs et 7 stations de pompage.
« Un état des lieux a été dressé sur le fonctionnement actuel des réseaux de distribution de l’eau potable. Des actions ont été identifiées et planifiées pour améliorer et pérenniser l’eau potable » expliquent Daniel Defrasne, vice-président de la CCGP et Sylvain Charrière qui y assume la fonction de directeur Eau et Assainissement.
48 millions d’euros d’investissements
Le schéma directeur adopté pour les 15 prochaines années permet une programmation des travaux nécessaires, pas moins de 170 actions qui représentent des investissements importants de l’ordre de 48 millions d’euros en trois phases. Pour le premier plan 2023 à 2028, les travaux porteront sur le renouvellement des réseaux et des ouvrages les plus vétustes. Il s’agit également de mutualiser les ressources existantes puisqu’à ce jour, chaque puits de captage ne permet d’alimenter qu’une partie du réseau de distribution d’eau. « L’interconnexion des puits de captage permettra d’alimenter les réseaux de toutes les communes depuis chaque puits. Les prélèvements pourront ainsi être répartis selon la disponibilité de l’eau au niveau de chaque site de prélèvement ».
Vers un prix de 2,27€ HT le m³
Cette première phase quinquennale s’accompagne d’une augmentation progressive pour les administrés qui pour l’instant paient un prix moyen de 1,27€ HT par m³. « Les élus de la CCGP et les maires de chacune des communes ont proposé un tarif identique qui pourrait être de 2,27 € HT en 2027, sous réserve de l’évolution de la situation économique. Ce tarif permet de financer le fonctionnement et une partie des investissements du service public » poursuivent-ils.
Un choix politique important pour assurer une gestion optimisée, sécurisée et pérenne de cette ressource vitale qui implique des évolutions techniques et une amélioration de la qualité du service rendu à la population. « Les objectifs sont d’améliorer la qualité de l’eau distribuée, de garantir une production correspondant aux besoins du territoire et de sécuriser l’exploitation du réseau au quotidien ».