La bonne santé des donneurs de sang de Valdahon

L’amicale poursuit ses collectes régulières en essayant de retrouver la fréquentation d’avant la crise sanitaire et en relayant localement l’appel de l’Etablissement Français du Sang (EFS).

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Cette année un anniversaire important est fêté en France : celui de l’instauration du bénévolat du don de sang. En effet, il y a 75 ans, fut proclamée la nécessité de faire du don du sang un geste bénévole. Des associations appelées amicales se sont dès lors créées un peu partout dans le pays, notamment à Valdahon en 1973.

« L’an dernier nous avons comptabilisé 542 personnes qui se sont présentées au cours de nos 6 collectes » précise le président Daniel Feuvrier, soulignant que la moyenne de donneurs a légèrement baissé à la suite de la crise sanitaire qui a donné un coup d’arrêt mais a aussi changé les habitudes. « Désormais, il est conseillé de venir sur rendez-vous, à prendre sur Internet ». Une organisation nouvelle qui a sans doute privé cette amicale comme bien d’autres de la venue de donneurs habituels peu à l’aise avec l’informatique mais en a attiré d’autres. « Nous voyons des personnes une seule fois, des gens de passage qui profitent d’être sur le secteur le jour de la collecte pour réserver un créneau »

Pour l’année en cours, sept dates sont au calendrier, dont la prochaine le 2 mai, avec un accent mis sur les besoins en sang mais aussi sans oublier le don de plasma : un don qui peut être fait tous les 15 jours, seulement à la maison du don à Besançon mais hélas pas dans les collectes locales ». A Valdahon comme partout en France notamment à l’occasion des JO, l’EFS souhaite sensibiliser le grand public d’autant que la France est désormais dotée d’équipements de fractionnement du plasma alors qu’elle était dépendante de pays voisins. « Ce qui permet de fabriquer des médicaments qui sont vitaux pour certains malades comme les personnes souffrant de cancer ».