Fondée en 1864 par Henry Dunant, la Croix-Rouge française est une association d’aide humanitaire reconnue d’utilité publique depuis 1945. À Besançon, près de 180 bénévoles œuvrent pour venir en aide aux personnes en difficulté. Pour ce faire, les actions de la Croix-Rouge sont diverses.

« On a différentes missions, dont la distribution alimentaire qui se fait sur deux sites : à Planoise et au centre-ville. Les gens paient 3 € par famille et ils repartent avec des provisions allant en valeur de 50 à 100 €. On a un appendice de cette distribution alimentaire pour certaines personnes qui sont dans l’incapacité de se déplacer. On leur livre à domicile.

En marge aussi de la distribution alimentaire, il y a une vestiboutique où les gens peuvent acquérir pour des sommes modiques des vêtements et des produits d’hygiène et d’entretien (sur le centre-ville). Sur Planoise, il n’y a pas de vêtements, mais uniquement des produits d’hygiène et d’entretien », détaille Patrick Boccara.

La Croix-Rouge Besançon fait aussi du secourisme par exemple avec des espaces dédiés lors de concerts, spectacles et autres manifestations.

Un autre volet consiste à proposer une alphabétisation à ceux le souhaitant. « Ça a pris une tournure forte depuis que les réfugiés ukrainiens sont là. On a quasiment doublé le nombre d’apprenants », révèle Patrick Boccara.

Ainsi, chaque année, près de 2500-3000 personnes pour 500-600 familles sont aidées l’unité locale de Besançon.

Aider les Ukrainiens

Plus globalement pour les réfugiés ukrainiens, une distribution particulière de nourriture à des horaires décalés est réalisée au centre-ville les mercredis et les jeudis. Les vendredis après-midi, les Ukrainiens peuvent venir chercher des vêtements, des produits d’hygiène et d’entretien.

La Croix-Rouge Besançon a également pris part à la création d’un centre d’hébergement d’urgence à la Malcombe pour les réfugiés ukrainiens. « On a monté un centre d’hébergement d’urgence où on a vu passer à peu près 400 personnes, beaucoup en transit pour l’Espagne et le Portugal où il y a de grosses diasporas ukrainiennes. On a agi dans l’urgence au départ pour ce centre d’hébergement avec la bienveillance de Monsieur le préfet et l’énergie féroce de Madame la maire. Tous les services, tant préfectoraux que municipaux, se sont conjugués avec nous, avec d’autres associations (Secours Catholique…). Ça a été une synergie assez folle, parce que dans l’urgence, et assez magnifique parce que pour une fois, tout le monde a convergé vers le même but ».

Ainsi, chaque année, près de 2500-3000 personnes pour 500-600 familles sont aidées par cette unité locale.