Besançon. Quel avenir pour le jumelage entre Besançon et Kirklees ?

C’est la première ville jumelée à Besançon. Huddersfield, située au Royaume-Uni, entretient des liens étroits avec Besançon depuis 1955, année de la signature du jumelage. Un jumelage élargi quelques décennies plus tard au district de Kirklees.

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Photographie d'une vue de Huddersfield avec le stade John Smith et Castle Hill en arrière-plan. Crédit : Kirklees.

Dans le Yorkshire de l’Ouest, le district de Kirklees compte plus de 430 000 habitants. Contacté, le service communication de Kirklees explique que ce territoire détient « un riche patrimoine textile en raison de sa proximité avec les collines de la Pennine et les rivières Colne et Holme », avant d’ajouter : « Malgré les progrès technologiques, Kirklees reste aujourd’hui encore un acteur majeur du monde du textile et est à la pointe de l’innovation dans ce secteur. Son patrimoine textile est célébré deux fois par an lors du festival WOVEN. »

Un territoire comptant quelques monuments, comme la tour Victoria (Castle Hill) ou la station d’émission d’Emley Moor (Emley Moor Mast). « Le mât d’Emley Moor est la structure autoportante la plus haute du Royaume-Uni et la 25e plus haute du monde », poursuit Kirklees. Il convient d’ajouter à cela un patrimoine naturel remarquable.

Un territoire dynamique aussi en termes d’avancées, puisque la première marche des fiertés du pays en dehors de Londres s’est par exemple déroulée à Kirklees en 1981.

Aux origines du jumelage

Dans une Europe se remettant de la Seconde Guerre mondiale, la coopération internationale était évidemment encouragée.

« Plusieurs raisons expliquent le rapprochement entre Besançon et Huddersfield, notamment le fait que les principales industries de Besançon, l’ingénierie légère, l’horlogerie et le textile, étaient similaires à celles de Huddersfield, que les deux villes étaient de taille similaire et qu’à l’époque, toutes les écoles enseignaient le français – le rapprochement avec une ville française avait donc du sens », explique Kirklees.

De nombreux liens se sont donc développés dans différents domaines (notamment sportifs, éducatifs et culturels). « Le Huddersfield Food and Drink Festival avait un stand de Besançon qui était souvent le plus populaire », sourit Kirklees.

Photographie avec le Emley Moor Mast. Crédit : Kirklees.

« Notre priorité est de fournir des services vitaux »

Mais voilà, des acteurs bisontins du jumelage nous expliquaient ne plus vraiment avoir de nouvelles de Kirklees. Après qu’ils nous aient présenté leur territoire, la rédaction de Hebdo 25 a donc demandé ce qu’il en est à Kirklees.

Réponse de leur part : « Malheureusement, en ces temps de difficultés financières, notre priorité est de fournir des services vitaux aux habitants de Kirklees, ce qui a entraîné une réduction des activités au cours des dernières années. »

Affaire à suivre…