Edito. « Bonne année ! »

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« Me souhaitez-vous la bonne année ? Constatez-vous que 2022 fut une belle année, que je le veuille ou non, ou encore que 2023 est une année où il faut être bon ? » Vous l’avez peut-être reconnue, il s’agit d’une réplique – reprise et transformée – de la célèbre saga le Hobbit, un voyage inattendu.

Loin d’être cinéphile (non je n’ai toujours pas vu Avatar 2 après treize ans d’attente), cette citation se prête bien au passage en 2023. Il y a 1001 raisons de penser que cette année passée fut morose autant pour assurer l’inverse.

2022 s’est achevée en emportant une série de personnalités : Pelé et Vivienne Westwood le 29 décembre, Benoît XVI le 31… de quoi clôturer 365 jours jonchés de guerres, d’une inflation et d’une crise énergétique historiques.

2022 c’est aussi l’année des chaînes de solidarités françaises, nées pour aider l’Ukraine. C’est le retour ou presque à la vie normale après une crise sanitaire interminable, le quintuplé du jurassien Quentin Fillon-Maillet aux Jeux Olympiques de Pékin, le Grand Chelem du XV de France, l’annonce d’un potentiel traitement contre l’Alzheimer le 29 novembre et des avancées scientifiques incroyables pour le traitement du cancer du sein. 2022 c’est aussi la contraception gratuite pour toutes les femmes de moins de 26 ans et l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution votée par l’Assemblée Nationale, texte pour lequel le Sénat se prononcera en février 2023.

Il y aura aussi de quoi se consoler en sport après la dramatique finale de Coupe du Monde de football perdue : cette année, au tour du rugby d’organiser chez nous, sa Coupe du Monde. Nos tricolores font partie des favoris.

Et si 2022 fut la pire des périodes pour vous, 2023 ne sera que meilleur. Qui sait, se sera peut-être à votre tour de prendre part à un voyage inattendu ? Je vous souhaite une très belle année.

M.S