Doubs. Métamorphosé, le GBDH peut croire aux play-offs

Après quatre succès consécutifs, le Grand Besançon Doubs Handball s’est complètement relancé en 2024 en se hissant aux portes des play-offs pour la Starligue. Le déplacement à Frontignan sonne presque comme une finale avant l’heure.

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Photo DR/GBDH

Christophe Viennet cherchait encore un leader à la mi-saison, un sursaut d’orgueil aussi de la part d’un effectif certes touché par les blessures mais loin d’exploiter tout son potentiel. Depuis le retour sur les terrains en 2024, l’entraîneur bisontin a retrouvé une équipe soudée et plus que jamais solidaire. La rencontre face à Cherbourg en témoigne : 22 buts encaissés contre une équipe du top 5, un record cette année. Mieux, avec seulement 9 buts inscrits en 1ère période, les bisontins ont ensuite ajusté le gardien adverse pour reprendre l’avantage en moitié de seconde période et ne plus jamais lâcher le score jusqu’à la victoire (24 – 22).

Ce 29 mars au Palais des Sports, le GBDH n’a pas fait qu’offrir un magnifique spectacle à son public (qui lui a bien rendu jusqu’au coup de sifflet final), il s’est aussi offert le droit de rêver plus loin, plus grand. Désormais 7e au classement, Besançon revient à 1 point de son adversaire du soir, qui occupe provisoirement la dernière place qualificative pour les play-offs d’accession à la 1ère division française.

Une semaine décisive

Pour y croire il faut désormais concrétiser cette belle entame en 2024 sur les six dernières rencontres. S’il y a peu d’illusions sur l’issue du déplacement chez le leader Tremblay, ce jeudi 4 avril, la réception de Massy Essonne (10e) et le voyage à Frontignan (5e avec 2 points d’avance) détermineront l’avenir de la saison du GBDH. Avec deux victoires au cours de cette semaine cruciale, le Palais des Sports devrait être bondé pour la dernière ligne droite de la saison : trois rencontres, toutes à domicile contre Sélestat (3e), Sarrebourg (12e) et Nancy (9e). Besançon peut encore vibrer avec du handball jusqu’à la fin de saison. On y croit et on en redemande.

M.S