Le Musée Courbet s’enrichit de trois nouvelles œuvres

Le musée Gustave Courbet d’Ornans s’impose désormais comme un centre de référence dédié à la valorisation du Maître du réalisme. Depuis le 15 février, trois dépôts complètent le parcours permanent.

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La plus vaste collection des œuvres de Gustave Courbet

Peintures, sculptures y témoignent de la postérité acquise par Gustave Courbet, considéré comme l’une des figures majeures de l’art du XIXe siècle.

« Paysage », toile attribuée à Gustave Courbet

L’œuvre (non datée) est une huile sur panneau de bois, venant du Palais des Beaux-Arts de Lille. Ce tableau illustre Courbet, peintre de plein air et arpenteur des sites naturels. La particularité de Gustave Courbet est de place l’expérience physique du réel et de la nature au cœur de ses préoccupations. Dans ce tableau, le peintre invite à la contemplation, à l’image du personnage assis sur une roche calcaire. Ce tableau provient d’un legs à la Ville de Lille par Camille Benoit, peintre et marchand d’art lillois.

« Buste de Gustave Courbet » de Jean Carriès (1855 – 1894)

L’œuvre en plâtre date de 1883 Il s’agit d’un dépôt du Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris. Le buste témoigne de l’importance de la figure de Courbet pourtant entachée par sa participation à la Commune de Paris et son exil en Suisse. La sculpture était une réhabilitation du peintre, entamée par ses proches dont sa sœur Juliette, légataire universelle du peintre et grande donatrice des musées nationaux. Dans cette sculpture, Jean Carriès représente Gustave Courbet en buste.

« La Loue » d’André Masson (1896 – 1987)

Cette huile sur toile date de 1952. Elle provient du Centre National des Arts Plastiques.

Peintre, sculpteur et dessinateur, André Masson a connu une carrière prolifique. Proche du mouvement surréaliste, il devient à partir des années 50 attentif à l’œuvre de Gustave Courbet. Il va réaliser en 1955 un panneau masque en bois de la célèbre « Origine du monde » (1854 – Musée d’Orsay). Il trace un paysage dont les traits reprennent ceux du nu de Courbet. André Masson va dès lors, consacrer une production liée au Maître d’Ornans, peignant à plusieurs reprises la rivière de la Loue.

Ces trois œuvres sont une raison de plus de visiter le Musée Gustave Courbet, de se promener dans les sentiers autour de la Loue que le Maître du réalisme a rendu célèbre, à découvrir l’atelier du peintre magnifiquement restauré.

La Rédaction