Pontarlier : une nouvelle sectorisation des écoles

Le conseil municipal du 12 février présentait la nouvelle sectorisation des écoles prévue pour la rentrée scolaire 2024 à Pontarlier. Une restructuration pour gérer les différentes fermetures et évolutions de la population.

169

En présentant son plan pour la rentrée prochaine, l’académie de Besançon dont dépend la ville de Pontarlier a annoncé deux ouvertures de classes et trois fermetures, dont celle des Vannolles annoncée depuis un an. Des modifications qui s’ajoutent au développement de certains quartiers et à l’arrivée de nouvelles familles pour lesquelles la Ville a retravaillé une future sectorisation des établissements.

Les enfants du centre-ville concernés par la fermeture de l’école des Vannolles seront réaffectés sur trois écoles en fonction de leur secteur géographique : l’école maternelle Raymond Faivre, celle des Pareuses ou encore l’école Vauthier. Pour les nouveaux habitants des quartiers les Étraches et les Alliés, les futurs élèves seront redirigés sur l’école Charles Peguy, tout comme les nouvelles familles du lotissement Montaigne. « Nous avons toutefois accordé des dérogations pour regrouper les fratries », explique Bénédicte Hérard.

Des choix pour sauver des classes

Un plan qui n’a pas semblé satisfaire l’opposition pour deux raisons : « Le transfert des élèves du centre-ville vers l’école Raymond Faivre est dangereux, à pied il faut traverser la RN57 sur des endroits qui ne sont pas encore assez protégés. Ils sont peut-être peu nombreux dans ce cas, mais tout de même. De plus, le trajet entre le lotissement Montaigne est plus long pour se rendre à l’école Charles Peguy qu’au groupe scolaire Pergaud. », souligne Gérard Guinot, membre de l’opposition. « Nous avons suivi le choix des parents, je ne crois pas judicieux d’aller à l’encontre de leur avis », répond Benedicte Herard avant d’être succédée par Patrick Genre. « Après consultation avec toutes les familles, 100% des demandes ont été acceptées. Par ce choix, il s’agit aussi de préserver l’école Charles Peguy. Si l’on n’arrive pas à remettre des élèves dans cette école, elle sera en danger. Il est de notre responsabilité d’organiser cette sectorisation qui sera peut-être amenée à changer dans les années à venir en fonction des réhabilitations et rénovations de quartiers. »

Des explications qui n’ont pas convaincu l’opposition. Cette sectorisation a toutefois été votée à la majorité (cinq voix contre, une abstention.)

M.S