Haut-Doubs. Le CAP se renforce avec l’arrivée de Jérémie Courtet et Yves Angani

Le CAP Pontarlier a annoncé l'arrivée de deux nouvelles recrues : Jérémie Courtet et Yves Angani. Le premier revient chez lui, dans son club. Le second apportera son expérience pour aider les Pontissalien à se maintenir.

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Les doutes de Jean-Luc Courtet quant à la compétitivité de son groupe dans un championnat relevé se sont confirmés dans cette première phase de championnat N3. 11e sur 14 après 9 journées, les pontissaliens ne sont pas à leur place malgré deux matchs de retard sur certains adversaires.

Jérémie Courtet, un retour pour sauver le club

La trêve hivernale a permis au coach du CAP d’enregistrer deux nouvelles recrues. La première, Jean-Luc Courtet la connait bien, tout comme le reste du football amateur dans le Haut’ : il s’agit de son fils, Jérémie Courtet, parti du club en 2019 en région parisienne pour des raisons professionnelles. « A l’époque nous étions en Nationale 2, les déplacements étaient longs, ce n’était pas du tout pareil que maintenant », explique Bertrand Gabry, le président du CA Pontarlier. Après sept années sous les couleurs du CAP, le milieu a également joué latéral et excentré sous les couleurs de Saint-Maur, Drancy, et Bobigny cette année. Après seulement cinq matchs.

« Pontarlier c’est son club, il a vu notre situation actuelle et veut nous aider à se maintenir. Il revient dans les mêmes conditions que pour lesquelles il était parti finalement, car il s’entrainera le vendredi soir uniquement avec nous et pourra jouer le week-end. La semaine il restera sur Paris. Le niveau a changé et sa motivation est énorme. On sait ce qu’il vaut et il compte beaucoup pour nous. C’est aussi un moyen de palier au départ de Mady Abonckelet. » poursuit le président du club.

Yves Angani, le profil manquant devant

Si l’effectif manque encore de joueurs, le CAP enfin réussi a attiré Yves Angani, bien connu des pelouses de N2 dans la région. Le congolais de 30 ans est passé par Jura Sud puis Louhans-Cuiseaux, avant d’avoir une opportunité à la Chaux-de-Fonds en Suisse peu avant le confinement. « Les deux saisons stoppées à cause de la crise sanitaire lui ont mis un petit coup au moral. Il a été un peu détaché du football et se posait des questions. Ça faisait deux ans qu’on le suivait avec Alexandre Demougeot. On a réussi à le convaincre et il a montré ses qualités dès les premiers essais. », raconte Bertrand Gabry.

D’autres profils à l’essai jusqu’au 31 janvier

Le recrutement hivernal à Pontarlier ne devrait pas s’arrêter là, face à l’urgence de la situation. « La forteresse du Haut-Doubs doit le redevenir », assure le président. Priorité à la défense où les besoins sont essentiels. Piocher chez les gros clubs de R1 est trop risqué. « On pourrait le faire si on était 4e ou 5e. On ne peut pas prendre le risque de choisir quelqu’un de prometteur sans avoir quelques garanties. » Cette semaine un joueur était à l’essai. Si Jean-Luc Courtet a jusqu’au 31 janvier minuit pour trouver un nouvel élément, une arrivée avant la date butoir ne serait pas de refus. Le calendrier est déjà décisif avec un prochain match au stade Paul Robbe face à Paron, 10e au classement. Une victoire permettrait à Pontarlier de respirer un peu. Avant une nouvelle rencontre cruciale, face à Valdahon, match reporté qui devrait être replacé autour du 28 janvier 2022.

Martin SAUSSARD