Edito. Une culture en dents de scie

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Les jauges tomberont dès le 2 février ans les grands établissements public, où les spectateurs étaient assis et leur nombre limité depuis la mi-décembre. Le port du masque reste lui obligatoire. Mieux encore, dès le mercredi 16 février 2022, les spectateurs se relèveront avec la reprise des concerts debout tout en pouvant boire un verre et grignoter. Les portes des différents clubs et boîtes de nuit du Doubs rouvriront également à la même date. Une série de bonnes nouvelles, à la seule condition de détenir un pass vaccinal et de porter un masque.

Les acteurs du monde culturel grincent encore des dents, à raison. D’abord par cette accumulation de restrictions pour les établissements. Le plan vigipirate, toujours en vigueur est devenu une norme. Le gouvernement voulait imposer les contrôles d’identités lors de la présentation d’un passe vaccinal, ce sera finalement au bon vouloir des gérants. De leurs côtés, les discothèques ont perdu des recettes conséquentes sur la fin d’année 2021 après les annonces surprises du gouvernement en décembre. Difficile pour eux dorénavant, d’oser se projetter dans le temps et d’organiser concerts ou soirées spéciales. Les aides de l’État annoncées, ne sont d’ailleurs pas encore arrivées chez tout le monde

Alors la culture se relève oui, et c’est une bonne chose. Mais dans quel état et surtout combien de temps va-t-elle pouvoir tenir sur ce rythme en dents de scie ?

Martin SAUSSARD