Les élus du conseil communautaire du Grand Pontarlier se sont retrouvés mercredi 26 janvier 2022 pour une réunion marquée par l’absence, rare pour la signaler du président et mais de Pontarlier, Patrick Genre. Isolé car cas contact, l’élu a laissé sa place au vice-président Georges Cote-Colisson pour diriger un conseil communautaire relativement court et administratif. Néanmoins, plusieurs points sont à retenir.
Une aide immobilière précieuse pour les entreprises et associations sociales et solidaires
Présenté par Bertrand Guinchard, l’aide immobilière aux entreprises va se poursuivre sur 2022 sous différente forme. Pour la Marmite solidaire, une association qui lutte contre le gaspillage alimentaire et livre des repas aux plus démunis, la CCGP verse un montant de 10 000 € pour aider les membres dans la recherche d’un nouveau local. Une somme à laquelle s’ajoute 50 000€ de subventions de la Région Bourgogne Franche-Comté, dans le cadre d’une convention entre les deux collectivités.
Du côté de La Croix Rouge, la crise sanitaire a également touché le portefeuille et les élus ne comptent pas laisser tomber l’antenne locale si précieuse pour contenir la pandémie. Un avantage sur le loyer de leurs locaux concernant la Vestiboutique à Houtaud est en place depuis 2020. Concrètement, la communauté de communes avait instauré un loyer de 3,50€ du m2 par mois. Sur les 21 573€ de loyer perçus pour l’année 2021, le Grand Pontarlier n’enregistre que 17 850 € et effectuera donc une remise de 3723 € de subventions exceptionnelles à l’association pour les locaux de la Belle Vie. « Il faut saluer le soutien que l’on a pu recevoir de la Croix Rouge depuis le début de cette crise sanitaire », glisse Bertrand Guinchard en conclusion. Deux décisions votées à l’unanimité.
15 propriétaires peuvent encore bénéficier d’une indemnité concernant l’eau
Daniel Defrasne, vice-président en charge de l’eau et l’assainissement a ensuite pris la parole pour rappeler qu’une indemnisation pour certains propriétaires est encore disponible sur dossier. La CCGP dispose de cinq puits qui en 2016, ont été reconnus d’utilité publique, nécessitant un périmètre de protection. « À ce titre la communauté de communes du Grand Pontarlier est tenue d’indemniser les exploitants agricoles mais également les propriétaires. », poursuit l’élu. Côté propriétaires ces indemnités s’élèvent au total à 48 000 € et concernent 72 foyers. Ils sont déjà 57 à avoir reçu une indemnisation pour un total de près de 41 000 €. Il reste alors 15 propriétaires qui n’ont pas encore donné leur dossier complet ou ne se sont pas manifestés pour un montant global d’environ 7000 €.
De nouveaux stages pendant les vacances scolaires
Georges Cote-Colisson a ensuite présenté la programmation des animations 2022. Le dispositif prévoit de faire découvrir aux enfants différentes activités sportives culturelles et artistiques lors de stages durant les vacances scolaires. « Pour 2022, 98 stages sont proposés dont des nouveautés : couture, bricolage en partenariat avec la maison des artisans, un stage cinéma avec la réalisation d’un petit film autour du jouet et un atelier grimpe et repas dans les arbres. » explique le vice-président. Montant total du projet : près de 43 000 € dont la CCGP prend en charge 32 388€. « Vu l’évolution sanitaire actuelle, nous avons bon espoir de maintenir ces stages contrairement au deux années précédentes. », poursuit Georges Cote-Colisson. Le tarif du stage est de 5,50€ pour les enfants de la CCGP et 11€ pour les enfants extérieurs.
Un ticket mobilité qui pose question
Depuis 2020, la CCGP s’est associée à la Région Bourgogne Franche-Comté, pour proposer une aide financière nommée ticket mobilité. Cette offre s’adresse aux salariés des territoires où l’offre de transport en commun est inexistante ou très peu fournie. Chaque personne parcourant plus de 60 kilomètres aller-retour jusqu’à son lieu de travail peut recevoir une indemnité sous forme de forfait de 40 € et 30 € pour les apprentis, financée de moitié par la communauté de communes.
Une aide dont Bertrand Guinchard ne remet pas en cause le fond mais le forme. « Je ne comprends pas pourquoi les apprentis ont un forfait moins élevé que les salariés alors que le cout d’un trajet est beaucoup plus impactant pour eux. Je suis surpris également que cette aide soit suspendu si le salarié se retrouve en arrêt maladie pendant l’intégralité du mois de travail. Il devrait y avoir pourcentage d’activités requis pour bénéficier de l’aide. » Après différents échanges les élus ont décidé de voter pour cette subvention dans l’attente de consulter la Région.
Martin SAUSSARD