Pontarlier : avec son café solidaire, le Secours Catholique veut « s’ouvrir à d’autres actions »

À compter du 15 avril, un café solidaire ouvrira chaque lundi dans les locaux du Secours Catholique pontissalien. Une volonté des bénévoles de tisser un lien social accessible à tous.

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Le café solidaire comporte une quinzaine de places.

À l’image de leur boutique disposée de la même manière qu’un véritable commerce, les bénévoles du Secours Catholique, installés au 3 rue Thiers à Pontarlier, ont aménagé un café solidaire depuis quelques jours. Une dizaine de places réparties autour de quelques tables, un bar juste derrière. Quelques décorations doivent également être ajoutées dans les jours à venir pour donner à la pièce de vrais airs de café. L’ouverture est prévue pour le 15 avril. Un rendez-vous hebdomadaire de 14h à 17h, pour permettre aux bénéficiaires mais aussi à de nouvelles personnes de se retrouver dans un espace de vie accueillant. « Le concept est évolutif en fonction de la fréquentation et des envies de chacun. On peut très bien imaginer un atelier où des animations diverses et pas uniquement un café pour discuter. », annonce Colette Remonnay, bénévole très active depuis 2019.

Une ouverture à la même heure que la boutique du Secours Catholique, comme une liaison pour cultiver les rencontres et échanges. « Notre idée est aussi d’ouvrir à tout le monde même ceux qui n’ont pas les moyens. On ne souhaite pas faire payer les consommations ou peut-être faire payer à chacun ce qu’il peut », poursuit la bénévole. L’antenne pontissalienne installée au cœur du centre-ville rayonne aussi dans le reste du Haut-Doubs, de Gilley à Mouthe en passant par Levier. Ce café solidaire est aussi un moyen de reparler de l’association qui comme beaucoup d’autres associations, ont été touchées par la crise sanitaire. Partenaires d’autres acteurs sociaux du territoire, le Secours Catholique garde en tête son leitmotiv d’aider toutes les personnes possibles. Deux bénévoles seront présents chaque lundi pour ce rendez-vous. « C’est une nouvelle porte d’entrée pour tout le monde », résume Didier Droz-Vincent, autre bénévole.

M.S