Le Super Bowl récemment remporté par les Eagles de Philadelphie marque aussi la fin de la saison du football américain aux États-Unis. À plusieurs milliers de kilomètres, celle des Bisons de Besançon est parfaitement lancée. Six victoires en autant de rencontres dans cette première phase de championnat, une place de leader assurée ou presque et un dernier succès 50-02 face à une équipe de Chaumont bousculée au point de stopper la rencontre peu après la mi-temps. « L’objectif, c’est de terminer cette phase avec 100 % de victoires », commente Baptiste Mullot, entraîneur principal des Bisons.
Économiser des forces, du temps et de l’argent
« On prépare déjà la suite entre un calendrier haché et un groupe qui doit continuer à se maintenir en forme, ce n’est pas évident. » La prochaine rencontre est prévue pour le 23 mars à Chalon-sur-Saône avant d’affronter les Hawks de Lons-le-Saunier le 6 avril, dans une finale de groupe déjà très attendue. Deux adversaires battus à l’aller, sans encaisser de points. « Si on est sérieux et appliqués comme à chaque rencontre, ça devrait le faire, sans être prétentieux », glisse Baptiste Mullot. Avec d’autres cadres de l’équipe, il fait partie des poulains du « Coach Bazile », Bastien Baument, l’homme ayant relancé le football américain il y a 20 ans à Besançon. « Depuis, on n’a jamais eu une équipe aussi forte cette année. En terminant leader avec 8 victoires et de gros scores, on débute les play-offs avec plusieurs avantages pour jouer la montée à l’échelon supérieur : on évite les frais de déplacement et le tour de barrage. On peut jouer tous nos matchs de play-offs à la maison ! »
Une longue et sinueuse route vers la finale nationale
Les play-offs de montée en D2 redécoupent la carte française en quatre zones. Le champion de la poule Bourgogne Franche-Comté jouera dans le quart Nord-Est. « Chaque champion de zone est susceptible de monter. L’objectif est réalisable, encore plus si on joue à la maison », poursuit l’entraîneur. Vient ensuite une nouvelle phase finale, celle de la conférence nord, plus symbolique mais aussi compliquée. Puis le titre national de D3, le rêve de toute une génération de bisons. « Il y a des équipes réserves de club de D1, avec de gros budgets et effectifs. Nous n’en sommes pas encore là. Encore une fois, on a vraiment une belle équipe qui monte encore en puissance. À nous de montrer qu’on mérite de faire ce parcours en terminant correctement notre poule BFC. »
Prochaines rencontres : le 23 mars à Chalon-sur-Saône puis le 6 avril à Lons-le-Saunier.
M.S
