Installé à Besançon depuis juillet dernier, Ricardo Bibiano, jeune Brésilien de 28 ans, avait déjà entendu parler de Besançon dans son pays. « J’ai une prof au Brésil qui a étudié à Besançon pendant un semestre », précise-t-il.

Et il est loin de regretter son voyage vers la capitale comtoise. Pendant les deux mois d’été, il a comblé certaines lacunes avec des cours de français, des ateliers et des sorties pédagogiques. L’occasion pour lui, comme pour ses camarades venus de l’ensemble de la planète, de découvrir notre belle région et de contribuer ainsi au rayonnement culturel international de la Franche-Comté.

Outre la qualité des enseignements, le jeune Brésilien nous explique ce qu’il a particulièrement apprécié. « J’ai adoré pouvoir parler à tous ces gens, venus de pays différents et de connaître des points de vue que je ne connaissais pas avant. J’ai par exemple rencontré des filles ukrainiennes qui m’ont expliqué ce qu’il se passe dans leur pays », confie-t-il.

Depuis la rentrée universitaire, il est en master en Sciences du langage, analyse du discours, à l’Université de Franche-Comté. Une chance pour notre territoire d’attirer des étudiants brillants de l’ensemble du globe.

 

Le soft power bisontin

Et oui, parce que Ricardo Bibiano a un parcours singulier. Venant de Belo Horizonte, une ville au sud-est du Brésil, il a tout de même effectué un stage au SCAC-MG de l’ambassade de France au Brésil. C’est ainsi qu’il a pris connaissance de la bourse Victor Hugo, dont il est aujourd’hui bénéficiaire.

Deux ans plus tard, en 2021, il débutait un master à l’université de son État, qui entretient des relations avec l’Université de Franche-Comté. « Je suis entré dans une université partenaire de l’Université de Franche-Comté pour me faire recommander », dévoile-t-il. Il voulait venir ici ! Comme quoi, Besançon possède un certain soft power…