Besançon, un conseil municipal au pas de charge

Le 3 novembre, les 28 rapports ont été présentés et votés en 2 heures et ½ …presque un record !

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Conseil municipal à Besançon le 3 novembre, une assemblée au pas de charge ©YQ
Une rue « Samuel Paty »

Après Paris, Nantes, Toulouse et d’autres villes, Besançon aura bientôt une rue « Samuel Paty » du nom du professeur assassiné à Conflans-Sainte-Honorine le 16 octobre 2020. Anne Vignot l’a annoncé dans ses propos liminaires. La Maire a également annoncé le nom d’une rue ou d’un lieu de Besançon en hommage à Mahsa Amini, la jeune iranienne tuée par la police des mollahs en septembre dernier. Et pour faire bonne mesure, c’est la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh, tuée par un tir israélien alors qu’elle couvrait pour Al Jazeera une offensive israélienne à Jénine en Cisjordanie, qui sera également honorée.

Distribution de subventions

Ce conseil municipal a distribué de nombreux subsides aux associations et autres collectifs qui œuvrent à Besançon dans les domaines culturels, sportifs ou citoyens… On peut regretter que ces subventions ne soient pas accompagnées d’une explication plus claire sur l’utilisation de l’argent public. Cela vaut dans toutes les municipalités, quelle que soit leur couleur politique !

Voiries et stationnement au cœur des assauts de l’opposition
Laurent Croizier lors du conseil municipal du 3 novembre. Le député Modem du Doubs a été incisif dans ses propos ©YQ

L’opération de la rue Labbé (installation provisoire de transats sur la rue qui jouxte le lycée Jules Haag) a suscité une nouvelle querelle sur l’absence réelle de concertation avec les riverains. Kevin Bertagnoli, adjoint en charge de la démocratie participative a contesté, précisant même que l’aménagement était provisoire jusqu’au début décembre. « Le retour d’expérimentation avec les habitants nous permettra ensuite de proposer des scénarii pérennes pour l’avenir du quartier ». Laurent Croizier (Modem) a fustigé la mairie sur l’aménagement de la place du Jura ! Objectivement, il y a d’autres combats à mener, « les travaux de la place illustrent la ville de demain que nous voulons construire » a répondu Anne Vignot. Sur ce point précis, on ne peut que lui donner raison !

Pas de charge enfin…L’absence de Ludovic Fagaut, le chef de file de l’opposition, a permis de réduire largement les échanges et de libérer les élus avant 20h…presque un record !

Yves Quemeneur