Les membres du club ne le cachent pas : pour retrouver le basket bisontin au plus niveau et le plus rapidement possible, cela passe d’abord par des résultats mais aussi des moyens à la hauteur de l’ambition du BesAC Basket. Au cours de la saison précédente, les résultats mitigés ont été parsemés de belles promesses. Parmi elles, les deux rencontres au Palais des Sports Ghani Yalouz.
Le gros derby face à Mulhouse, le 30 septembre
« On a très facilement remplie la jauge Covid qui limitait le nombre de spectateurs à 2000 personnes par match ça montre qu’il y a un engouement autour du basket bisontin et on essaye de jouer là-dessus. Avec cette réussite, on avait l’espoir d’obtenir plus de matchs cette année », glisse Jérémie Voltzenlogel, en charge des relations avec les entreprises. Les élus ont accordé trois rencontres au Palais pour la saison et une en option, si l’équipe emmenée par Joseph Kalambani décroche une place en play-offs. « On aurait forcément aimé en faire plus. », poursuit Jérémie. « La question du revêtement à changer pour jouer au basket est un problème pour la ville certes mais nous avons à cœur de montrer que ce sport à toute sa place ici. La bonne nouvelle c’est la fin des restrictions sanitaires. Si on remplit le Palais, on aura 5000 spectateurs derrière nous, c’est forcément un atout de taille pour l’équipe ». Dans une ambiance surchauffée, les bisontins affronteront le voisin Mulhouse pour un derby qui s’annonce explosif.
6 recrues, entre promesse et expérience
Car sur le papier, les bisontins se sont armés pour décrocher une place en play-off, synonyme aussi de nouvelle rencontre au Palais. Cet été, Mykal Riley qui a marqué la dernière décennie en Ligue Pro française, Siriman Kanouté, jeune champion du monde U19 avec le Mali, Sydney Hawmmond et ses 2,14m, l’arrière Jonathan Boucaud passé par La Rochelle, Point de Cheruy, Agen et l’espoir Melvin Beaubois en provenance de Boulogne/mer ont rejoint l’effectif.
Dernière recrue en date, Anthony Elechi, Américano-Nigérian de 29 ans et 2,03m, passé notamment par l’Université de Morehead State et la NCAA. La saison dernière, il évoluait Espagne sous le maillot d’Oviedo, en deuxième division. « Son pourcentage de tir est de près de 43% au tir à 3 pts, ce qui est vraiment bon. », glisse Jérémie Voltzenlogel. « C’est la pièce du puzzle qui nous manquait et le parfait complément de Guillaume Valayer sur le poste 4. Je ne suis pas très inquiet par rapport à l’intensité de jeu qu’il va trouver en France et en N1 », analyse l’entraîneur Joseph Kalambani. Le tournoi Cross The Border à Pontarlier la semaine dernière a permis au coach de faire tourner et tester notamment les jeunes.
Les deux rencontres suivantes se dérouleront en 2023, les 24 et 27 janvier. Trois matchs sur vingt au total (sans compter les play-offs) au Palais des Sports Ghani Yalouz et autant de possibilités de montrer que le basket peut rayonner plus largement.
M.S