Les morilles se ramassent de mars à mai et annoncent généralement l’arrivée du printemps. Plus l’hiver se termine rapidement, plus la saison des morilles commence tôt. Un choc thermique est toujours jugé propice à leur apparition, par exemple un « coup de neige » comme il y a quelques jours.
L’altitude joue un rôle capital dans la période de pousse des morilles, en plaine dès mars, puis de semaine en semaine jusqu’à fin avril sous 1000 mètres et en mai au-delà.
Ces champignons très prisés des connaisseurs et des gourmets se méritent et peuvent se faire rare d’autant plus qu’ils ne reviennent pas forcément chaque année aux mêmes endroits, mettant à mal les « coins à morilles » que certains cachent jalousement. Les spécialistes estiment que leur biotope de prédilection est un sol basique, un endroit frais et humide comme sous les sapins du Haut-Doubs mais aussi sous les frênes, pommiers, bouleaux, troènes, noisetiers… Elles peuvent aussi pousser sur des sols remués ou incendiés, dans les terrains en friche ou au milieu de copeaux de bois.
Conseil important à tous les novices, il ne faut jamais manger des morilles crues. Elles ne se consomment que cuites car elles contiennent une substance toxique, l’hémolysine, qui disparait à la cuisson par exemple en étant cuisinée en poêlée, en velouté ou avec des oeufs brouillés mais aussi pour accompagner des plats en sauce comme le coq au vin jaune sans oublier bien sûr la célèbre croûte aux morilles. De quoi mettre l’eau à la bouche…Alors à vos bottes et ouvrez bien les yeux.
