« Nous sommes satisfaits de réussir à garder ces deux fleurs alors que nous faisons face depuis plusieurs années à de fortes sécheresses et en conséquence à des restrictions d’eau » confie Claire Reymond-Balanche, adjointe déléguée notamment à la Transition écologique, au Développement durable et aux Espaces verts. Elle précise que la ville a fait le choix d’abandonner les fleurs en jardinières, y compris aux fenêtres de la mairie, et de plutôt privilégier les plantations en massifs, en prenant soin d’y conserver l’humidité de la terre. « Progressivement, nous y installons des plantes vivaces moins gourmandes en eau et plus résistantes à la chaleur tout en essayant également de mettre en place des plantes locales dans certaines compositions. Cette évolution se fait au fil des années avec le souci d’anticiper sur ce que seront les années à venir, peut-être plus chaudes et sèches encore. Nous avons aussi la volonté de végétaliser l’espace public là où c’est possible, en plantant arbres et arbustes qui constituent des ilots de fraicheur ».
Tous ces aménagements, tout en s’adaptant au changement climatique, ont avant tout pour but d’offrir aux habitants un cadre de vie agréable et aux visiteurs et touristes une belle image, de faire de Morteau une ville attractive aux yeux de tous. La population a elle aussi un rôle à jouer en fleurissant jardins, fenêtres et balcons, efforts salués chaque année par un concours. « Pas besoin de s’inscrire au préalable, un jury fait le tour des rues pour noter les plus belles réalisations ».
