Le gouvernement à annoncer le 3 octobre le classement en zone tendue de 154 communes supplémentaires où sévit une grave crise du logement dont beaucoup de villes de montagne ou de bord de mer, mais aussi certaines villes moyennes, afin de permettre à davantage de familles de se loger. Parmi les nouvelles villes tendues on trouve notamment Besançon et Pontarlier. Ces communes ont été confrontées depuis plusieurs années à une augmentation rapide des prix de vente du marché immobilier. Le reclassement qui concerne plus de 4.5 millions d’habitants en France vise à soutenir la production de logement neufs et offrir plus de logement locatif et faire bénéficier les nouveaux acquéreurs du prêt à taux zéro, à compter de janvier 2024.
Anne Vignot : « c’est une opportunité pour la ville »
» En 2018 Besançon avait perdu le classement, ce qui a engendré la peur de perdre les promoteurs immobiliers notamment. Mais un territoire qui produit de mauvais logements n’est pas attractif. Ce reclassement en zone B1 est une opportunité pour la ville de Besançon, notamment pour les bailleurs sociaux qui ont besoin de produire de nombreux logements et notre plan local de logement est ambitieux. Si les investisseurs privés permettent aux promoteurs de construire maintenant, les bailleurs sociaux pourront acheter des logements clés en main”. Depuis le début de l’année c’est plus de 8000 demandes de logements sociaux à Besançon ! La ville de Besançon à besoin de produire des logements aux formes plus modernes notamment avec des espaces extérieurs pour répondre à la nouvelle demande des familles.
Le dispositif de zonage existe depuis 2003 et se décline en 5 catégories (A, Abis, B1, B2 et C) pour classer les communes selon l’équilibre ou le déséquilibre de l’offre et la demande de logements.
