Doubs. ESBF : l’exploit contre Brest est-il possible ?

Ce mercredi 25 octobre, l’ESBF reçoit Brest, qui avec Metz s’affrontent chaque année pour le titre depuis sept saisons consécutives. Sébastien Mizoule compte néanmoins sur la bonne dynamique et l’enchaînement des rencontres pour relever un immense défi.

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Sébastien Mizoule et Louise Cusset

Seul contre tous. C’est en quelque sorte de cette manière que l’entraîneur bisontin aborde la réception de Brest HB. Ni les statistiques, ni les résultats de l’an passé, ni les suiveurs du handball ne voient une autre issue ou presque qu’une défaite des bisontines. Parce que depuis 7 ans en LFH (Ndlr : aujourd’hui Ligue Butagaz, les joies du naming), Brest et Metz e disputent le titre et la saison 2023/24 part sur les mêmes bases : six matchs pour les bretonnes, autant de victoires, meilleure défense du championnat, l’une des meilleures attaques aussi. « Pourquoi faire un complexe d’infériorité ? On est déjà mort pour 98% des gens, à nous, le staff et les joueuses de faire mentir le monde et saisir cette chance. Nous sommes sur une bonne dynamique avec deux victoires et un nul, est-ce-que cette dynamique sera suffisante pour déplacer cette montagne ? À nous de jouer… », argumente Sébastien Mizoule.

Les tirs à 9 mètres, l’arme manquante

« On a accentué nos entraînements sur l’engagement physique, les montées de balles, les engagements rapides et les tirs à 9 mètres, des secteurs où nous devons encore nous améliorer. J’espère qu’on verra les résultats dès mercredi. », ajoute Louise Cusset, pivot de l’ESBF. Les tirs à 9 mètres, c’est (encore) ce qui a manqué aux bisontines lors du match nul dans le derby face à Dijon (29-29). Toutefois, Besançon n’a plus perdu depuis trois matchs et pourrait profiter d’une potentielle fatigue accumulée par les bretonnes. Samedi, Brest a décroché une belle victoire en Roumanie pour son 5e match de coupe d’Europe. Depuis deux mois l’effectif joue quasiment tous les trois jours et compte une majorité de joueuses internationales. Peu de repos pendant les trêves donc. Côté bisontin, c’est aussi le début d’une grosse série avec sept matchs en quatre semaines. « C’est peut-être le bon moment pour les prendre, plusieurs joueuses de leur équipe tirent sur la corde même si Maslova ou encore Barbosa sont en feu », confie Sébastien Mizoule. Derrière le défi breton, Besançon recevra Stella St-Maur en Coupe de France avec forcément un esprit revanchard après la défaite en ouverture de championnat.

S’en suivra quatre rencontres de Ligue Butagaz jusqu’à la mi-novembre, à la suite de quoi cet ESBF « en reconstruction » aura un premier bilan concret pour cette saison 23/24. 

ESBF – Brest, mercredi 25 octobre à 20h au Palais des Sports Ghani Yalouz.