Ils avaient décroché 15 médailles lors des jeux de Pyeonchang en 2018 en Corée du Sud et ils espéraient faire au moins aussi bien à Pékin. Après deux semaines de compétition dans une ambiance parfois polaire, les athlètes français n’ont pas atteint cet objectif. Ils glanent au total 14 médailles, dont 5 d’or tout de même. Retour sur cette quinzaine marquée côté tricolore, par des larmes de joie mais aussi des attentes déçues.
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Le nombre de médailles françaises aux JO de Pékin 2022. 5 en or, 7 en argent et 2 en bronze.
Impossible de ne pas décerner le titre d’excellence à Quentin Fillon Maillet. Le biathlète de Saint Laurent-en-Grandvaux a littéralement illuminé ces jeux de Pékin, au terme d’une campagne particulièrement maitrisée. Rapide sur les skis et d’une précision diabolique au tir, il a su faire preuve d’un incroyable mental pour gérer la pression de l’évènement. Résultat : un butin exceptionnel, constitué d’or ( 2 médailles ) et d’argent ( 3 médailles ). En individuel comme par équipe, le jurassien a été le principal artisan de la réussite du camp français. Capable comme personne de dompter le froid glacial et les bourrasques de vent, il est devenu l’athlète français le plus décoré en une édition des jeux d’hiver.
QFM, locomotive du biathlon tricolore
Un exploit historique qui le fait entrer définitivement, à 29 ans, dans la cour très fermée, des plus grands noms de la discipline. A Pékin, QFM était affamé, il a tout dévoré ou presque et nul doute que son appétit de victoires, sa détermination à réussir et son immense talent lui réservent encore de beaux festins.
A ses côtés, d’autres tricolores ont profité eux aussi d’une belle part de gâteau. La savoyarde Justine Braisaz-Bouchet a su revenir de nul part, après deux premières épreuves totalement ratées, pour devenir championne olympique de la Mass-Start. Un exploit magnifique pour celle que plus personne ou presque n’attendait à pareille fête.
Autre satisfaction côté tricolore, les équipes de relais mixte et de relais masculin, qui décrochent toutes deux l’argent olympique avec au tableau d’honneur : Anaïs Chevalier-Bouchet, Julia Simon, Emilien Jacquelin, Quentin Fillon Maillet, Simon Desthieux et Fabien Claude. Et puis un petit mot et une pensée pour Anaïs Bescond, qui rentre déçue de ses derniers jeux olympiques. La sociétaire du club de Morbier termine tout de même 9e et meilleure française de l’épreuve de Sprint mais elle n’a pas réussi à décrocher un podium lors de l’épreuve de relais féminin malgré sa rage de vaincre. Une ultime médaille aurait été une belle note finale à sa carrière marquée notamment par un titre de championne Olympique à Pyeonchang en relais.
Un couple en or
Ils ont écrit avec grâce et légèreté, l’une des belles histoires de ces jeux. En danse sur glace, Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron ont été plébiscités par les juges. Une consécration pour ce duo qui patine main dans la main depuis 17 ans !
Les bronzés font du ski de fond
Ils sont potes et ils ont tout donné pour décrocher une très belle médaille de bronze. Après Sotchi et Pyeonchang, Richard Jouve, Hugo Lapalus, Clément Parisse et Maurice Magnificat n’ont rien pu faire face aux Russes et aux Norvégiens mais ils grimpent tout de même sur la 3e marche du podium.
Bernard Portugal