Besançon. Le BesAC Basket s’est relevé et veut terminer l’année en beauté

Après sept défaites consécutives, le BesAC Basket vient de remporter deux matchs cruciaux dans sa quête de maintien en Nationale 1. Les hommes de Laurent Kleefstra retrouvent aussi un rythme moins soutenu de rencontres pour mieux les préparer, jusqu’à la fin de l’année. La première aura lieu le 30 novembre, face au Havre, leader de la poule.

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Quentin Hanck pourrait bien être de retour le 30 novembre. Photo DR/Comm'on by Tiffou

Les joueurs de Laurent Kleefstra ont retrouvé le chemin de l’entraînement ce mercredi 20 novembre après quatre jours de repos bien mérités. L’automne a été intense avec 10 rencontres en deux mois, non sans mal pour le BesAC Basket. Le début de saison a pourtant été prometteur pour une équipe longtemps dans l’incertitude cet été. La perte de Quentin Hanck (fracture d’un doigt) et la blessure de Ben Kovac, les deux plus gros temps de jeu de l’effectif, ont vite freiné les ambitions bisontines. Du 8 octobre au 5 novembre, le club bisontin a enchaîné sept défaites consécutives. « On a été déséquilibré, numériquement et tactiquement. Ce qui nous a permis de garder le moral dans cette période, c’est notre production de jeu, avec une meilleure évaluation que nos adversaires. Il y a des matchs que l’on aurait dû gagner, même sans Quentin et Ben. », concède Laurent Kleefstra, repensant aux désillusions face à Orchies et Lyon SO.

Une identité de jeu enfin retrouvée

Les Lions bisontins ont à nouveau rugi contre Saint-Vallier début novembre avec une première victoire nette (59-72). « On a une jolie équipe, mais peu de marge. Donc le retour de Ben Kovac, c’est une rotation supplémentaire et quand en plus c’est un cadre, ça se ressent dans le jeu. Contre Saint-Vallier, aucun joueur n’est à plus de 30 minutes de jeu. Quand ils entrent, ils sont encore frais pour scorer des points cruciaux en fin de rencontre. Auparavant, j’ai parfois dû surutiliser des joueurs qui ont manqué de lucidité. », analyse Laurent Kleefstra. Mieux le BesAC Basket a enchaîné en s’offrant Boulogne-sur-Mer au Palais des Sports (victoire 82 – 67), devant un public qui revient peu à peu en masse. « Il y avait près de 2000 supporters, on a senti l’apport du public. Sur le terrain, on a eu l’identité recherchée depuis le début de saison, c’est vraiment positif. Défensivement c’était très sérieux et offensivement, on a retrouvé notre alternance devant le panier. »

Quentin Hanck de retour contre Le Havre ?

Désormais, le BesAC Basket regarde vers l’avant en préparant le gros choc de cette fin d’année : la réception du Havre, candidat au titre, dont l’ambition affichée est de retrouver la Pro B. Les Bisontins ont débuté leur saison par une « défaite encourageante » chez les Havrais. Cette fois, c’est au Palais des Sports avec un effectif vraisemblablement au complet. S’il n’est pas encore à 100%, l’arrière Quentin Hanck devrait être de retour ce 30 novembre au sein de l’effectif bisontin, pour apporter toute son expérience et sa sérénité dans le jeu. « On arrive à bouger les gros depuis le début de saison, il faut le concrétiser », assure l’entraîneur.

Un changement de règlement déterminant

Une rencontre suivie de trois autres pour boucler l’année 2024 avec un rythme moins soutenu que cet automne. « Ça permet de mieux préparer les rencontres, même si je voulais un match de plus en décembre, parce que la rencontre du 7 janvier 2025 risque d’être compliquée à préparer », glisse Laurent Kleefstra. Dans cette dernière ligne de l’année, le BesAC joue des matchs cruciaux pour son avenir, notamment à Avignon – Le Pontet le 6 décembre, contre Feurs le 14 décembre et à Loon le 20 décembre. Un maximum de victoires permettrait aux Bisontins de se rapprocher de cette 7e place déterminante. Cette saison en Nationale 1, la poule intermédiaire a été supprimée. Reste la poule haute pour les sept premiers, assurés d’être maintenus et pouvant même rêver d’aller encore plus haut. Les équipes classées de la 8e à la 14e place joueront la poule de relégation avec l’objectif de se maintenir, ce que le BesAC aimerait bien valider dès février.