Les nouveaux locaux ont été inaugurés lundi 2 mai

« Nous quittons le sous-terrain pour enfin découvrir la lumière ». C’est avec ces mots, empruntés à une employée que Laurent Sénecat, directeur Keolis Besançon Mobilités a inauguré les nouveaux locaux de Ginko Mobilités.

Un espace de 200m2 dont 120 dédiés aux besoins des 10 000 à 15 000 clients mensuels.

Au cœur du centre-ville, Place de la Révolution, trône désormais la nouvelle agence à deux pas du tramway. Un espace de 200m2 dont 120 dédiés aux besoins des 10 000 à 15 000 clients mensuels. En partenariat avec le Grand Besançon, Ginko Keolis a voulu réunir toutes les mobilités en un seul lieu : bus, tram, vélos, co-voiturage, Vélocité, Citiz, Facility Park, pour se déplacer, la réponse se trouve désormais rue Claude Goudimel.

Quatre mois de travaux

« Réunir autant d’acteur en un même lieu était quelque chose d’essentiel. C’est un outil modulable beaucoup plus connecté, opérationnel avec un accueil humain très fort, ce qui manquait dans la précédente agence. », se réjouit Anne Vignot, heureuse qu’une seconde pièce soit transformée en petit atelier pour réparer d’éventuels problèmes sur l’un des 800 vélos Ginko en circulation. L’accès à cette seconde pièce se trouve dans l’autre côté du bâtiment, sur le Quai Vauban. Le montant des travaux s’élève à 350 000 €.

350 000 € le montant des travaux 

Dans cette lignée, pour conserver un esprit écologique, les architectes en charge du projet, qui aura duré quatre mois, ont transformé le lieu en « chemin vert », adhérant à la démarche « commerce éco-engagé ». Dès l’entrée, un accueil client pour ne plus retrouver les grandes files d’attentes observées au centre Saint-Pierre. Horodateur, borne de recharge, bureaux isolés pour plus de discrétion, Ginko semble avoir pensé à tout, même à une boucle magnétique et des outils de retranscription pour les personnes malentendantes. « Besançon anticipe une nouvelle fois les besoins des usagers en réunissant en une seule plateforme les différents modes de circulation » se félicite Marie-Ange Dubon, PDG du groupe Keolis.

A l’intérieur, les architectes ont créé un « chemin vert »
L’avenir du centre Saint-Pierre ?
Avec le départ de Ginko, le centre Saint-Pierre est un peu plus abandonné. S’il reste encore plusieurs commerces, la vétusté du lieu, pourtant extrêmement bien placé, pose question. En 2021 la commission sécurité annonçait sa fermeture pour des raisons de sécurité. Finalement, l’intérieur est bien vide, mais les commerçants avec un accès direct sur la rue ont continué leur activité une fois des travaux réalisés.  « La collectivité ne peut rien faire de plus sur ce sujet, c’est un lieu géré par un syndicat de copropriété. Les anciens locaux de Ginko ne seront surement pas repris… », glisse une élue. L’époque où le lieu rayonnait par sa modernité est désormais bien loin.

Martin SAUSSARD