Photo DR/ Capture du discours à l'UNIL

Benoît Vuillemin, Laurent Croizier, Éric Alauzet… plusieurs élus du département du Doubs ont été invités à prendre part au voyage d’Emmanuel Macron à travers la Suisse, les 15 et 16 novembre. Une visite placée sous le signe de l’Europe, un enjeu tendu chez les Helvètes qui souhaitent conserver une indépendance et souveraineté, en particulier chez la droite radicale, l’UDC, le parti vainqueur des élections législatives fédérales au mois d’octobre. Toutefois, la Suisse a réengagé un mandat de négociation avec l’Union Européenne, une première depuis 2021, où à l’époque, nos voisins avaient cessé tout pourparlers. Emmanuel Macron s’est donc également déplacé en tant que leader de la cause européenne.

Et pour séduire les homologues Helvètes, Emmanuel Macron a choisi l’économie. La Suisse compte 3 milliards d’excédent en faveur de la France dans le commerce bilatéral et profite de 200 000 frontaliers français qui chaque jour traversent la frontière.  « Je ne serais pas complet si je ne disais pas aussi que notre volonté est, sur tous les sujets transfrontaliers, d’ouvrir une nouvelle page. Les eaux du Doubs et du Rhône sont des éléments très importants de cette relation. Là aussi, on a une très bonne dynamique de discussion. On a réglé beaucoup de problèmes ces dernières années sur l’aéroport de Basel-Mulhouse, et on saura régler les dernières questions pendantes. », a assuré le Président de la République française avant d’ajouter : « mais tout ce qui structure la relation transfrontalière à nos yeux doit maintenant essayer de se retrouver dans un texte, une forme de coopération plus institutionnalisée encore, qui devra nous permettre de donner un cadre encore plus stable à nos transfrontaliers ». Et si les différents sujets transfrontaliers sensibles dans le Doubs trouvaient une réponse grâce à cette nouvel intérêt suisse pour l’Europe ?