ESBF : l’Europe est devenue une utopie

En se déplaçant à Strasbourg ce mercredi 27 mars, il n’existe plus qu’un seul scénario à l’ESBF pour retrouver l’Europe : celui d’un sans-faute couplé à un effondrement de leurs adversaires directs au classement.

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Photo MS

Certains diront que l’espoir est toujours permis tant que le top 5 n’est mathématiquement pas terminé. Il faudrait tout de même un immense coup de chance à la suite d’un scénario dont le club bisontin n’est plus seul maître. En s’inclinant à domicile contre Nantes le 9 mars, l’ESBF avait encore une solide chance d’atteindre le top 5 en battant un adversaire direct dans la course, quatre jours plus tard. Mais cette année, Plan-de-Cuques confirme qu’il est devenu un opposant de taille, à l’aise contre d’autres formations habituées à la course aux places européennes. Si à l’aller les bisontines s’étaient imposées en fin de rencontre, cette fois les sudistes ont inversé la tendance (30-27). Une nouvelle défaite au pire des moments : désormais 8e, l’ESBF pointe à 7 points de Chambray premier européen.

 Un top 5 quasi improbable

Certes les chambraisiennes ont un calendrier très compliqué sur les sept prochains matchs : un déplacement à Plan-de-Cuques puis chez le champion en titre Metz avant de recevoir le mastodonte Brest puis terminer la saison à Nantes. Il faudrait au moins trois défaites sur ces rencontres et dans le même temps espérer que l’ESBF remporte tous ces matchs. La tâche s’annonce quasi-impossible : sur la route de Besançon, deux déplacements à Brest, toujours invaincue et Metz battue uniquement par les bretonnes dans la course au titre. Un double exploit n’assurerait même pas l’objectif initial, encore faudrait-il que Plan-de-Cuques et le JDA Dijon dérapent également.

La mission impossible démarre à Strasbourg ce 27 mars, dans une rencontre où l’adversaire d’un soir lutte à chaque match pour sauver sa place dans l’élite. Les bisontines savent à quoi s’en tenir pour continuer de croire à l’objectif fixé en début de saison. Manquer l’Europe deux saisons consécutives n’était plus arrivé depuis 2010 à l’ESBF… et il avait fallu attendre 7 ans.

M.S