« Si les punaises de lit avaient disparu dans les années 50 en France, la recrudescence de ces insectes sur le territoire national est une réalité », explique le ministère de la Transition écologique. Leur résistance aux pesticides et les nombreux voyages sont des facteurs favorisant leur prolifération. Touchant toutes les classes sociales, ces punaises qui se nourrissent du sang ne véhiculent aucune maladie, mais peuvent être particulièrement pénibles à éradiquer. Rappelons aussi qu’il n’existe aucun lien entre l’hygiène et la présence de punaises de lit. Nous pouvons tous être touchés ! Donc prudence…

« Des punaises de lit ont été suspectées et/ou détectées »

Contacté, le service communication du CHU explique ; « Des punaises de lit ont été suspectées et/ou détectées à quelques reprises sur les derniers mois : à chaque fois, le protocole établi a été appliqué et les punaises de lit (lorsqu’elles étaient présentes) ont été éradiquées. À chaque apparition, ce protocole est mis en place pour éviter toute possibilité de prolifération », avant de poursuivre ; « Les établissements de santé ont de nombreux protocoles pour éviter la prolifération de nuisibles qui peuvent être amenés depuis l’extérieur. Des équipements adéquats sont disponibles et des marchés existent pour les situations très spécifiques, plus complexes. »

L’équipe en charge au CHU de ces problèmes ajoute : « Le protocole mis en place et l’accompagnement des services par l’équipe opérationnelle en hygiène et la cellule logistique environnement suffit actuellement pour enrayer les infestations lorsqu’elles sont signalées. Nous avons acquis un aspirateur filtre Hepa pour ce type de situations, accessible 24h/24. » La situation est donc sous contrôle.