Grand Besançon. Le tennis club Roche-Novillars est né

Très en vogue dans les années 70 et 80, le tennis est en perte de vitesse. En tout cas à Novillars et à Roche-lez-Beaupré. Moins de pratiquants, des infrastructures vieillissantes voire absentes. Les responsables ont donc décidé de rebondir.

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La présidente, debout à droite, peut compter sur un bureau motivé.

A la tête du tennis club rochois depuis deux ans, Marianne Fleurian a souhaité réagir après avoir fait ce constat. « Notre club dispose de deux terrains dans un cadre très agréable, au bord du Doubs. L’idée de les couvrir pour pouvoir jouer toute l’année donnerait incontestablement un attrait supplémentaire et nous permettrait d’augmenter le nombre de licenciés ». Cette infrastructure supplémentaire éviterait aussi au club de devoir louer des salles ailleurs pour permettre à son équipe féminine de poursuivre les compétitions en hiver. Et à l’école de tennis de fonctionner toute l’année. Mais voilà, la zone étant inondable, avant même de réfléchir au montage financier, l’idée tombe à l’eau !

Dans le même temps, la nouvelle présidente a noué des contacts avec le club voisin de Novillars où les courts sont quasiment impraticables et la section tennis de l’Union Sportive en sommeil. Des passionnés de tennis sont pourtant prêts à ressortir les raquettes.

« L’idée d’une fusion a donc fait son chemin et elle est désormais effective depuis novembre » se réjouit Marianne Fleurian qui aussitôt a enregistré quelques adhésions en plus chez les jeunes. Car leur école est la première gagnante. « En rapprochant les deux clubs, nous bénéficions désormais de la salle polyvalente de Novillars où les enfants peuvent pratiquer toute l’année ».

Reste à avancer sur les autres idées de développement et de structuration qui apporteront un dynamisme nouveau au club. « Nous sommes toujours en pleine réflexion sur la possibilité de disposer de courts couverts, à Novillars désormais, avec pourquoi pas la possibilité de baisser considérablement les coûts en confiant la gestion d’une toiture en panneaux photovoltaïques à une entreprise ». La balle est maintenant dans le camp des collectivités locales.